Ouagadougou, 5 juin 2025 – Pour renforcer la régulation du secteur des médias, le ministre de la Communication, des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo, a procédé à l’installation officielle du Comité technique de délivrance de la carte de presse et du laissez-passer. Cette initiative vise à professionnaliser la presse au Burkina Faso et à instaurer plus de transparence dans l’attribution de ces documents.
Un comité technique pour assainir le secteur de la presse burkinabè
Le comité technique compte 12 membres des Organisations Professionnelles des Médias (OPM).
À cela s’ajoutent 4 observateurs. Parmi eux, deux viennent du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Les deux autres représentent le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. Le mandat de ces membres est de trois ans.
Une mission de transparence et de professionnalisation
Le ministre Gilbert Ouédraogo a souligné l’importance de ce comité dans l’assainissement du paysage médiatique burkinabè. Selon lui, la carte de presse et le laissez-passer sont des outils essentiels pour identifier les professionnels des médias. En effet, ils permettent d’instaurer une réglementation claire et équitable dans le secteur. Par ailleurs, il insiste sur l’importance de la transparence dans leur attribution.
« Il est de notre devoir collectif de garantir un processus équitable et conforme aux textes », a-t-il déclaré.
Une carte essentielle dans un contexte sécuritaire complexe
Pour Yirmalè Frédéric Somé, directeur général de la Communication et des Médias, la délivrance rigoureuse de la carte de presse est cruciale pour garantir une presse responsable, surtout dans un contexte sécuritaire tendu.
« La carte de presse est un sésame essentiel. Elle rassure les autorités et assainit le milieu. Elle montre que nous avons une presse structurée et fiable », a-t-il affirmé.