La mairie interdit son meeting, Pascal Zaida annonce son meeting le 21 octobre «avec ou sans autorisation»

Des OSC

Le meeting de veille citoyenne de Pascal Zaida, initialement prévu pour le samedi 7 octobre 2017 a été interdit par une décision de la Mairie de Ouagadougou. Selon la municipalité, cette décision est motivée par "la situation sécuritaire actuelle" et les risques d’affrontements et de débordements.

«La mairie avait autorisé notre meeting et nous avons payé pour que la police nationale vienne sécuriser la manifestation. Nous avons aussi reçu l’accord et les bénédictions des autorités religieuses et coutumières. L’Etat-major des armées a également donné son accord. Et ce n’est que le mardi 3 octobre que la même mairie nous adresse une correspondance pour dit-elle, annulée notre meeting. Je ne peux pas comprendre qu’un maire annule notre meeting alors qu’elle autorise d’autres personnes à manifester», explique M. Zaïda.

Pour Pascal Zaida il appartient aux forces de sécurité d’assurer le maintien de l’ordre. Pour lui, les mêmes forces de l’ordre qui sécurisent les autres manifestations, devraient être en mesure de le faire pour le meeting de son mouvement.

«La machine est déclenchée et nous iront jusqu’au bout. Le meeting se tiendra le 21 octobre prochain même si je vais mourir pour la liberté d’expression et des individus parce que j’ai dépensé de l’argent pour l’organiser. Il ne reste plus que 160.000 francs CFA sur mon compte bancaire qui contenait pourtant plus de cinq millions de francs CFA. Il appartient donc au maire de faire un communiqué pour l’annulation du meeting», a conclu Pascal Zaïda.

 

Burkina : Début des souscriptions pour le mémorial Thomas Sankara

Le lancement officiel des souscriptions pour la construction du mémorial Thomas- Sankara est intervenu dans la soirée du lundi 2 octobre 2017, au stade Issouf-Joseph-Conombo, à Ouagadougou.  La cérémonie a été placée sous le parrainage du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de l’ancien chef du Ghana, Jerry John Rawlings et du cinéaste éthiopien … Lire la suite

Bobo-Dioulasso: Une explosion tue une personne au camp Ouezzin Coulibaly

Une personne a été tuée et une autre blessée le lundi 2 octobre 2017, vers 16 heures, quand une explosion s’est produite dans une soute à munitions au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso.  Selon des informations concordantes, corroborées par ce communiqué de l’Etat-major général des armées, l’explosion accidentelle s’est produite dans la soute à … Lire la suite

Rentrée scolaire 2017-2018 : Le message conjoint des deux ministres de l’éducation

Ceci est un message des deux ministres en charge de l’éducation au Burkina à l’occasion de la rentrée scolaire 2017-2018.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs de l’administration scolaire et universitaire,

Chères enseignantes, chers enseignants, Chers élèves et étudiants, chers partenaires,

Le 2 octobre 2017 consacre la rentrée scolaire et universitaire 2017-2018. Cette date inaugure une nouvelle page de notre système éducatif et comme il est désormais de coutume, nous saisissons l’occasion pour nous adresser à vous, acteurs et partenaires de l’éducation.

D’emblée, nous avons   une pensée pieuse pour les acteurs qui nous ont quittés. La Nation reconnaissante ne les oublie pas et les jeunes qu’ils ont formés les portent à jamais dans les sédiments de leur mémoire.

Avant d’évoquer les grands défis et les immenses chantiers qui nous attendent, il nous faut  jeter un regard rétrospectif sur l’année précédente. Durant l’année scolaire 2016-2017, notre école a connu des turbulences parmi lesquelles  la menace terroriste dans la région du Sahel mais fort heureusement, notre système éducatif a résisté héroïquement.  De même, les cas de violence, de vandalisme et d’incivisme sont en nette régression et, c’est le lieu de vous féliciter pour votre implication pour que l’école redevienne ce lieu d’apprentissage et de formation.

En droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  nous avons poursuivi les réformes pour donner de  la cohérence et plus de pertinence au système éducatif. Nous continuons le renforcement de l’offre en infrastructures scolaires et universitaires tout en prenant en compte l’engagement du Chef de l’Etat de résorber les salles de classes sous paillote en 2020 et d’accroitre l’accès à la formation aux métiers.

Dans le souci d’améliorer la qualité de la chaîne de certification et de sécuriser nos diplômes, nous avons achevé l’informatisation du BAC, du BEPC et le processus d’informatisation du CEP est engagé.

 Avec l’appui des partenaires de  l’éducation, nous avons également engagé la modernisation de la gestion des ressources humaines, y compris l’utilisation plus efficiente des enseignants. Les multiples difficultés que nous avons connues à ce niveau devraient trouver des réponses adéquates dans un avenir proche. Il en est de même de la problématique des manuels scolaires dont la conception, l’édition, l’impression et la distribution feront l’objet d’un appui de professionnels du domaine afin de nous sortir de la récurrente question de la qualité et de la disponibilité des manuels à tous les niveaux.

Notre ambition de développer l’enseignement scientifique prend forme avec l’ouverture de 2 lycées scientifiques à Bobo Dioulasso et Ouagadougou en cette rentrée 2017-2018 et l’érection de deux autres pour la rentrée 2018-2019. Cette mesure est renforcée par l’équipement de 24 établissements secondaires généraux en laboratoires de biologie, chimie, physique, SVT, Maths et TIC. Dans la même logique, la prévision de construction de 11 structures d’enseignement et de formation technique et professionnelle souligne l’ambition de développer ce sous-secteur.

Par ailleurs, dès cette rentrée, le nouveau système de bourses scolaires adopté courant août 2017 par le gouvernement permettra d’appuyer les élèves qui seront orientés dans les filières scientifiques, techniques ou professionnelles. Ces mesures incitatives visent à combler le  déficit en scientifiques et techniciens.

Enfin, le chantier de la formation des personnels de l’éducation sera également ouvert avec une réflexion sur les conférences pédagogiques, la formation continue et l’encadrement pédagogique.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs de l’administration,

Chères enseignantes, chers enseignants,

Cette année scolaire et universitaire, nous allons  poursuivre les réformes.

Au niveau de l’enseignement universitaire, la carte universitaire du Burkina a été renforcée pour cette rentrée, avec l’autonomisation des trois centres universitaires de Fada N’Gourma, Ouahigouya et Dédougou.

Nous avons entrepris  l’ouverture de classes préparatoires d’entrée aux grandes écoles pour élargir l’offre en termes de cadres dans les sciences et techniques.

En outre, les centres universitaires de Gaoua et Kaya  reçoivent leurs premiers étudiants dans ce mois d’octobre. On note également la création de l’université virtuelle du Burkina Faso et des centres universitaires de Tenkodogo et de Dori.

Nous abordons cette année académique avec 7 institutions d’enseignement supérieur publiques, opérationnelles dans 11 villes. En perspective, le gouvernement compte créer très prochainement l’Ecole Polytechnique de Ouagadougou. A côté de ces efforts du gouvernement, nous saluons la contribution des promoteurs privés par l’animation d’une centaine d’établissements, majoritairement concentrées dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Avec le contingent de nouveaux bacheliers, l’enseignement supérieur s’apprête à accueillir un effectif total d’environ 120 000 étudiants, dans le public et dans le privé. C’est un défi énorme à relever au regard des difficultés structurelles et conjoncturelles que connaît le système d’enseignement supérieur.

Chers  enseignantes, chers enseignants,

L’histoire est riche d’exemple d’enfants devenus célèbres qui, sans l’action bienveillante de leurs enseignants, n’auraient pas échappé à la fatalité de leur condition. Nous pensons à l’exemple d’Albert Camus qui, après avoir reçu le Prix Nobel de littérature écrivit à son instituteur Louis Germain, ces propos pleins de signification : « Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé ».

C’est cela qui fait de notre métier le plus beau et le plus redoutable comme le relève  le psychologue américain Haim G. GINOTT : « Je suis venu à une conclusion terrifiante que je suis l’élément décisif dans la classe… En tant que professeur, je possède un énorme pouvoir de rendre la vie d’un enfant triste ou joyeuse. Je peux être un instrument de torture ou un instrument d’inspiration. Je peux humilier ou guérir. »

Cher(e)s élèves, cher(e)s étudiant(e)s,

La Nation attend  de vous une attitude de rupture avec tous les comportements contre-productifs et espère que vous vous engagerez dans le travail et la quête de l’excellence. Vos parents ainsi que l’administration scolaire et  les enseignants se tiennent à vos côtés pour vous aider à faire de l’école un lieu d’apprentissage et de réussite, un espace de fraternité agissante et de mûrissement de vos potentiels. Allez au dialogue et exprimez vos craintes, vos peurs, vos insatisfactions, voire vos colères. C’est le rôle de l’école et de vos parents de vous entendre et de vous orienter.

Chers partenaires sociaux, Chers parents d’élèves

Nous croyons  fermement aux vertus du dialogue et en sa capacité de résorber tous les désaccords. De par le passé, nous avons dans le dialogue fait avancer la cause des travailleurs pour le grand bonheur de notre système éducatif. Nous vous réitérons notre  disponibilité au dialogue et à la concertation pour accompagner toute proposition de votre part qui serait bénéfique pour l’éducation, les élèves, les étudiants, les travailleurs  et  donc la Nation.

« L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’Etat qui la doit » disait Victor Hugo. La famille doit rester le premier foyer d’éducation ; sans elle, l’école est hémiplégique et son action elle ne peut que claudiquer. Ce sont nos actions conjuguées qui sont gages de réussite pour les apprenants. Aussi, en cette année nouvelle,  nous voudrions  vous renouveler nos félicitations pour votre contribution constante à la bonne marche de notre système et vous encourager à renforcer la collaboration avec l’institution scolaire et universitaire à travers vos différentes associations et individuellement dans le suivi du travail de vos enfants. C’est dans un compagnonnage étroit que nous allons conduire nos filles et fils  au succès.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs de l’administration scolaire et universitaire,

Chères enseignantes, chers enseignants,

Chers élèves, chers étudiants, chers partenaires, chers parents,

Nous avons de grandes ambitions pour notre institution scolaire et universitaire  mais nous ne disposons pas de toutes les ressources, ce qui peut apparaitre à première vue comme un handicap ; cependant, à y regarder de près, cela peut être un terreau favorable à l’épanouissement de notre génie créateur. La volonté et l’imagination des individus sont les armes miraculeuses du changement. C’est pourquoi les acteurs de l’éducation doivent posséder ces deux valeurs cardinales car  comme le souligne Joseph Ki-Zerbo : « L’Education est le logiciel de l’ordinateur central qui programme l’avenir des sociétés »

Bonne rentrée pédagogique.

Vive l’école burkinabè !

Jean-Martin Coulibaly

 Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation

Pr. Alkassoum MAIGA

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation

Affaire une fillette meurt suite à un délestage au CHR de Tenkodogo: la Direction réagit

Tenkodogo

« Le quotidien d’Etat Sidwaya du mercredi 20 septembre 2017 a fait cas du décès d’une fille au Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo.

La Direction générale du Centre hospitalier régional de Tenkodogo tient à présenter ses condoléances les plus sincères à la famille éplorée et lui témoigner toute sa compassion.

La Direction du centre hospitalier régional de Tenkodogo voudrait saisir cette occasion pour éclairer l’opinion publique sur les circonstances de cette douloureuse perte pour la famille de cette fille, partie à la fleur de l’âge.

En effet, la jeune fille, évacuée de Zabré vers le centre hospitalier régional de Tenkodogo dans la soirée du dimanche 17 septembre 2017, a été admise aux urgences à 18h.

Après examen, elle a bénéficié d’une opération chirurgicale pour le mal dont elle souffrait. Malheureusement, les suites de l’opération se sont compliquées et ce malgré l’assistance rapprochée du personnel de santé et le décès est survenu à 23h.

Il se trouve qu’au même moment, la ville de Tenkodogo avait connu des délestages d’électricité qui n’ont eu aucun effet sur le processus d’assistance médicale, contrairement à ce qui s’est dit.

Aussi, il faut signaler que le Centre hospitalier régional de Tenkodogo dispose de deux groupes électrogènes fonctionnels et suffisamment de bouteilles d’oxygène pour faire face aux besoins des patients. En pareille circonstance douloureuse, nous réitérons notre compassion à la famille éplorée et nous rappelons l’engagement qui est celui de tous les agents de santé de veiller à tout moment à œuvrer pour une meilleure santé de nos populations. »

La Direction du centre hospitalier régional de Tenkodogo

CHR de Tenkodogo : une fillette meurt suite à un délestage

Le système_éducatif burkinabè suit «une scandaleuse trajectoire de contreperformances» (syndicat)

La coordination nationale des syndicats de l’éducation a déploré jeudi, la «scandaleuse trajectoire de contreperformances» dans laquelle se trouverait le système éducatif burkinabè depuis une vingtaine d’années.   Les résultats des différents examens scolaires de la session 2017, soit un taux d’échec de 71, 15% au BEPC contre 61, 87% au BAC, montrent selon Windyam … Lire la suite

Poa: battu à mort pour une pintade volée

L’affaire s’est produite au quartier Yaoghin de Poa, à 25 kilomètres de Koudougou, sur l’axe Ouagadougou-Koudougou. Que s’est-il passé exactement ? Le sieur Issouf K., la quarantaine bien sonnée et père de famille, a été accusé de vol d’une pintade, il y a de cela quelques mois, par deux frères habitants aussi la même localité.

Le problème a été porté devant le chef du village qui, en collaboration avec la population, a pu calmer les esprits et apaiser la situation.

Mais Issouf K. était loin de s’imaginer qu’en réalité, le propriétaire de la pintade ne lui avait pas pardonné. Il s’en rendra compte le 25 septembre dernier lorsque, rentrant de ses courses sur son vélo, il a reçu des coups de gourdins à la tête.

Son accusateur, un fervent religieux, et son frère l’ont assené de coups jusqu’à ce que mort s’en suive. L’infortuné a été inhumé tôt hier dans la matinée. Ses deux bourreaux ont été appréhendés par les forces de sécurité et sont en train de cogiter dans une cellule de détention, en attendant la suite des enquêtes.

Avec Sidwaya

Détournement de 251 millions au SIAO : Les accusés condamnés à 60 mois de prison ferme

La chambre correctionnelle du TGI de Ouagadougou a rendu sa décision ce 26 septembre 2017. Siriki Coulibaly, Agent comptable et Claude Guébré, Caissier, tous en activité au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au moment des faits écopent de 60 mois de prison ferme, de 10 millions de FCFA d’amende et 10 millions de … Lire la suite

Burkina: Des partis politiques jugent «inopportune et dangereuse» l’idée d’un retour de Blaise Compaoré

Trois responsables de partis politiques du Burkina Faso ont, au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animé samedi à Ouagadougou, qualifié d’«option politique inopportune, dangereuse et inacceptable», une certaine opinion favorable au retour au pays, de l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis fin octobre 2014. «La stabilité et la situation … Lire la suite

HCRUN : Le président Benoit Kambou jette l’éponge et démissionne

Benoit Kambou a adressé le 21 juillet dernier, sa lettre de démission au président Roch Kaboré qui l’a acceptée.

Rejeté par ses collaborateurs depuis avril dernier qui lui reprochent un manque de leadership et de résultats, le président du Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale a fini par jeter l’éponge.

En mai dernier une pétition de démission du président de l’organisation, Benoît Kambou, avait étée signée par seize membres.

En attendant la nomination de son successeur, c’est le premier vice-président, Younoussa Sanfo qui assure la présidence par intérim.

Source: Kaceto