Ouagadougou: Forte odeur et gout de l’eau , l’ONEA rassure, la qualité de l’eau n’est pas en cause

L’ONEA informe ses abonnés que l’odeur et le goût de l’eau constatés dans quelques secteurs de la ville de Ouagadougou ces derniers temps ne remettent pas en cause la qualité de l’eau fournie.

Ces constats sont dus à la qualité de l’eau brute qui connaît en ce moment une forte teneur en matières organiques.
Les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais.

L’ONEA rappelle aux populations que l’eau fournie est traitée et analysée en laboratoire chaque heure, qu’elle répond aux normes de qualité fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ne nuit pas à la santé des consommateurs.

L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) rassure donc ses abonnés et le grand public sur la qualité de l’eau qui leur est servie.

Il les invite par ailleurs à le contacter pour toute irrégularité qu’ils viendraient à constater.
Chers clients, l’ONEA entoure la distribution de l’eau de toutes les garanties nécessaires pour veiller au bien-être des consommateurs, parce que « l’eau, c’est la vie ».
L’ONEA à votre service !

Le département communication

Société: le Divorce entre Safiatou Lopez et Saran Séré Sérémé

Que se passe t-il entre Safiatou F. LOPEZ ZONGO Présidente Cadre de Concertation National des OSC et la nouvelle médiateur du Faso, Saran Séré Sérémé. En tout cas, les relations ne semblent plus au beau fixe entre ces femmes très proches il y a seulement quelques temps. En témoigne cette publication de Safiatou Lopez faisant allusion à Saran Séré Sérémé sur sa page facebook. 

Je viens par ces lignes pour vous demander de m’aider à trouver des réponses dans la polémique actuelle autour de l’ex présidente de PDC, nouvellement élue médiateur du Faso. Ces personnes se sont suivies comme pour aller régulariser leur situation matrimoniale à la mairie, ils font un accident sur la route, et au lieu de remercier le Tout Puissant d’être sorties indemnes, ils m’accusent d’être l’auteur de leur accident. Un profil dénonce 10 millions que Mme aurait reçu pour faire libérer Inoussa KANAZOÉ et on m’accuse. Certains se prennent trop au sérieux dans ce pays, moi je vais perdre mon temps pour faire un faux profil pour vous dénoncer? Si j’ai quelque chose a vous dire, je peux le faire a travers la presse, ou via cette page. Il ya peu, on s’est servi de moi pour raviver des relations amicales qui étaient presque mortes, et une fois qu’on a eu le rapprochement, on crée réseau dignité pour me calomnier, me diffamer, me traiter de tous les noms. Ce que je n’ai jamais daignée répondre.

Il ya très peu on m’appelle pour un soit disant rapprochement et me présenter des excuses, en me disant que le procès intenté par réseau dignité contre ma personne est pédagogique, et rien d’autres, et que l’on a payé les frais d’avocat pour eux parce qu’ils sont venus dire qu’ils n’ont pas des moyens à cet effet. Trois jours après, jour qui était prévu pour mon procès, on chasse toutes les femmes venues me soutenir, même à côté de la clôture, on les chasse comme des animaux. Je vous informe qu’elle a affirmée avec moi au tel avoir envoyée un message à sa sœur pour lui dire que précédemment elle m’a laissée venir avec des chevaux salir le palais de justice. Ce qui n’est pas vrai, les chevaux sont venus après, juste pour me soutenir parce que j’ai moi même 3 chevaux et ceux qui s’en occupent sont venus me soutenir. Hier encore, le policier à la porte, nous a refusé l’accès avec mon véhicule, bien que je l’ai montré ma carte qui dit que je suis juge Assesseur Employeur au Tribunal de Travail, je change de porte, et à chaque fois que les vigiles voient ma carte et ouvrent, la police vient pour me congédier.

Il a fallu que mon avocat vienne intervenir pour qu’ils acceptent de me laisser rentrer. La queue qu’il t’avait à la porte qu’ils ont renvoyés tout le monde, était longue de 300-400m, avec une fouille, qui, avec bcp de chance m’aurait permis d’avoir accès au palais, que 3h après. Je rentre, on appelle le dossier, et on attend, de 8h jusqu’à 20h32, on nous dit que ça sera reporté, je sors. Arrivée à ma voiture, on me fait rappeler qu’ils vont retenir, mais quand on rentre, on nous dit que ça sera reporté au 20. Je vous rappelle que la semaine prochaine est uniquement réservée aux dossiers des accidentés. Les avocats ont relevé cela, le procureur a aussi dit que tous les dossiers du jour renvoyés, ont été mis au 27. Mais non, mon dossier a une particularité, il sera retenu au 20, seul dossier qui sera jugé avec les accidentés. La meilleure, quand on m’a appelé à la barre, Mme la procureur était calée derrière, alors mon dossier que la grande sœur a manigancée avec réseau dignité, est un dossier particulier, et l’autorité se devait d’y être.

C’est une bassesse qui ne dit pas son nom. Comme on oublie facilement. Je prends le Peuple Burkinabè et l’opinion internationale à témoin, que mon pays court un danger, à tous les niveaux, je m’étais un peu mis de côté et ceux qui n’ont rien dans leurs petites têtes disent que c’est à cause de dignité. Mais certaines personnes de bonnes foi, ont fait un travail louable, mais vous demander de comprendre sera trop vous demander. Il est clair je tiendrai une conférence de presse prochainement pour tout expliquer, mais je tiens ici à vous dire, qu’il sera imprudent de réveiller le lion qui dort. Alors chers frères et sœurs, c’est juste une petite partie que je n’ai pas pu attendre la conférence pour sortir. Aux policiers qui étaient à la porte, surtout celui qui était à la grande porte, si on t’envoi il faut savoir t’envoyer. On te demande d’empêcher une personne de rentrer, la personne te montre une carte qui prouve qu’elle est de la maison et tu persistes pour la renvoyer comme un chien. Dans cette jungle, personne ne sera épargné, continuez à jouer le jeux de ces politiciens, un jour vous le regretterez. Pour ma part, je crois qu’il est temps que je dise ma vérité et que le peuple juge. A ceux-là qu’on instrumentalise demain n’est pas loin.

Vous ne faites que montrer mon importance, à quel point vous avez peur de ma modeste personne. L’injustice a frappée à la porte du Burkina, on n’a pas demandé avant d’ouvrir et elle est rentrée et pire s’est installée et écrase notre peuple. Comme je l’ai dit, si nous les laissons faire, ils anéantiront tous nos acquis, qu’on a pu acquérir au prix du lourd Tribu. Peuple du Burkina Faso, au moment où les magistrats étaient contre moi, certains se sont réjouis et je les ai dit que personne n’allait échapper. Hier Zaida y était et tout le monde a vu ce qui s’est passé, alors aujourd’hui c’est zaida, c’est Lopez, demain à qui le tour? À vous de voir. Dieu nous guide et nous protège.

Épidémie de Dingue: 7420 cas probables

Le conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 novembre 2017 sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a examiné des dossiers soumis à son ordre du jour et attendus des communications orales.

• Au titre du ministère de la sécurité, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a indiqué que le conseil a adopté un décret portant composition, attribution, organisation et fonctionnement du comité national du système d’information policière pour l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, il s’agit d’un système régional qui est relié à Interpol et va permettre au Burkina Faso de participer aux échanges de données de police, de numériser un certain nombre d’éléments afin qu’il y ait une accessibilité et une disponibilité à même de satisfaire le travail de la police.

• Au titre du ministère en charge de l’Administration territoriale, le conseil a fait le point sur le déroulement du Hadj 2017 au regard des difficultés qu’a connu cette édition. Selon le ministre de la communication, le gouvernement estime qu’il y a nécessité d’avoir une réflexion sur l’organisation du Hadj afin que les pèlerins soient dans des conditions optimales.

Au niveau des communications orales :

Le ministre de la santé, Nicolas Meda s’est exprimé sur les cas de Dingue qui sévissent au Burkina Faso. Selon lui, en 2016, dans la même période, le Burkina a eu 1561 cas probables. Mais en 2017 a-t-il affirmé, il y a déjà 7420 cas probables. « A cette semaine 45 de l’année, l’épidémie est en train de reculer et le gouvernement entend maintenir les efforts de riposte. En outre, la communication, la sensibilisation et la pulvérisation se poursuivent et chaque ménage est invité à faire sa lutte vectorielle en supprimant les gîtes larvaires en plus de se protéger contre les piqûres des moustiques dans la journée », a ajouté le ministre de la santé, Nicolas Meda.

Concernant la lutte contre le Sida, le ministre de la santé a confié que le 1er décembre 2017, le Burkina célèbrera, la journée mondiale de lutte contre le Sida à Boussé, sous le très haut patronage de SEM, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il y aura une semaine de dépistage, une caravane dans la région du plateau central et des activités de soutien aux personnes victimes ou affectées par le sida, a-t-il précisé.

Au niveau de la Pharmacie, « nous connaissons actuellement une rupture de stock du médicament, appelé SALBUTAMOL, le Sprée que les asthmatiques utilisent en période de crise. Le laboratoire qui fabrique ce médicament, a quitté le Burkina en 2016 et ne veut plus approvisionner notre pays. Le Burkina est à la recherche d’alternatives et celles-ci se sont compliquées avec la recherche des avions capables de transporter ce produit. Mais nous avons trouvé une solution qui va nous permettre de faire venir 5000 doses dès, lundi ou mardi sur les 100 000 doses attendus », a affirmé le Pr Nicolas Meda.

Au niveau du mouvement d’humeur des pharmaciens sur l’organigramme proposé par le ministère de la santé, le ministre a confié que les pharmaciens affirment qu’ils n’y trouvent pas leur place. Selon le Pr Meda, son département a engagé un dialogue avec les pharmaciens et le gouvernement à donner des orientations dans ce sens.

Le porte-parole gouvernement a repris la parole en affirmant que le gouvernement félicite les Etalons pour leur victoire sur le Cap vert même si une qualification pour Russie 2018 n’est plus possible. Selon lui, le gouvernement souhaite plus de succès aux Etalons pour les prochaines batailles sportives.

Gaoua: une attaque au couteau fait 2 morts et 4 blessés

Un homme a poignardé mercredi matin les occupants d’un véhicule de transport, tuant deux femmes et blessant quatre autres personnes selon le récit de nos confrères de l’AIB.

le drame s’est produit vers 8h dans une des artères jouxtant le grand marché de Gaoua ou stationnent les véhicules de transport.

C’est à l’intérieur de l’un des mini cars de transport que l’un des passagers alertent le voisinage à l’aide cris .

Un témoin de l’événement, un gérant de boutique, Yacouba Ouédraogo confie qu’au regard des cris d’appel à l’aide il accouru sur les lieux pour apporter son secours.

« Arrivé, j’ai vu un homme, couteau en main poignardant les autres occupants. C’était sauve qui peut dans le véhicule » a-t-il indiqué.

Il ajoute que quand il a voulu l’arrêté, il a pris la fuite.

Immédiatement après l’attaque, on a constaté que deux femmes ont perdu la vie et quatre autres personnes sont blessées.

L’auteur de l’attaque a été pourchassé par une foule nombreuse qui cherchait en découdre.

Il est allé se refugié dans les locaux du Tribunal de grande instance de Gaoua. D’où il a tenté d’agresser un élément des forces de sécurité qui s’est défendu et tirant dans la partie inférieure de son corps.

Le procureur, près du Tribunal de grande instance de Gaoua, Issouf Sanou a confirmé les récits des témoins du drame.
Le procureur a également indiqué que l’agresseur est arrêté et qu’il est transporté à l’hôpital pour des soins. Par ailleurs il souligné qu’une enquête sera ouverte pour élucider les faits.

Éducation: des enseignants en grêve de 96 Heures à compter du 27 Novembre

Ceci est une lettre circulaire de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation. Dans ce document, les syndicats invitent leurs militants à un arrêt de travail du 27 au 30 novembre 2017.

LETTRE CIRCULAIRE DIRECTIVE N° 3

A l’appel de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation, les travailleurs de l’éducation et de la recherche, ont massivement répondu au mot d’ordre de grève d’avertissement de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national. Cette mobilisation exceptionnelle et historique témoigne de la justesse de la plateforme revendicative, de l’adhésion des travailleurs au cadre unitaire mis en place par quinze (15) syndicats et de la détermination des travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation et de la recherche. Au bilan, la mobilisation a été évaluée à plusieurs dizaines de milliers de travailleurs ayant observé le mot d’ordre de grève et qui sont descendus dans les rues des localités du pays. C’est encore une fois l’occasion pour la Coordination de féliciter les structures, les militants des différents syndicats qui la composent ainsi que toutes les organisations ayant œuvré à ce succès historique.

Devant les tergiversations du gouvernement pour prendre toute la mesure de la détermination des travailleurs en lutte, tergiversations manifestées par les propos et attitudes provocateurs du MENA et par la réaction tardive (du 27 Octobre au 9 Novembre) du Premier Ministre à la récusation du MENA comme interlocuteur par la Coordination, celle-ci, prenant en compte les aspirations des travailleurs à la base, a décidé d’assumer ses responsabilités. Pour ce faire, elle a pris d’importantes décisions pour la poursuite de la lutte, tant au plan des actions que de l’organisation du mouvement.

Des actions de lutte.

Conformément au contenu du préavis de grève déposé le 10 Novembre 2017, pour protester contre ces manœuvres dilatoires et d’intimidation, et pour exiger la satisfaction totale de sa plateforme minimale, la Coordination invite l’ensemble des travailleurs de l’éducation et de la recherche à :

Un arrêt de travail de quatre-vingt-seize (96) heures pour compter du lundi 27 Novembre à zéro (00) heure au jeudi 30 Novembre à vingt-quatre (24) heures ;

La suspension de la transmission des rapports trimestriels et des données statistiques au sein de l’administration,

La suspension des évaluations au post-primaire et au secondaire, des évaluations et des compositions trimestrielles au primaire et au préscolaire.

Les deux dernières actions entrent en exécution pour compter du vendredi 09 Novembre 2017, date de dépôt du préavis. Il y a lieu de préciser que les suspensions d’évaluation concernent toutes celles certificatives et sommatives. En clair, il ne doit être délivré aucune note entrant dans le cadre de l’évaluation des apprenants dans tous les niveaux d’enseignement sus visés (devoirs, examens et concours) au cours et à la fin du présent trimestre.

En sus de ces mots d’ordre, il est retenu des sit in hebdomadaires, chaque jeudi de 7 H à 10 heures.

Toutes ces actions de lutte concernent aussi bien les établissements publics que privés. Toute personne les ayant observées au public et ne les respectant pas au privé sera considérée comme non gréviste.

De l’organisation du mouvement.

Pour assurer l’efficacité et la cohésion du mouvement de lutte collective que nous avons engagé, les mesures suivantes doivent être observées par toutes les structures et les militants :

Il est mis en place un comité national de grève composé de deux représentants par syndicat membre de la Coordination et qui a la responsabilité de coordonner et diriger l’ensemble des activités entrant dans le cadre de la présente lutte. Son bureau est celui de la Coordination ;

Les Coordinations locales (région ; province ; département) non encore mises en place doivent l’être sans délai, dès réception de la présente circulaire ;

Les commissions suivantes, placées sous l’autorité du comité national de grève, sont créées :

La commission presse : elle est chargée d’appuyer le Comité National de Grève dans la production des documents nécessaires aux activités de communication et dans le cadre des correspondances.

La commission enseignement privé : afin d’assurer le respect des différents mots d’ordre dans ce secteur de plus en plus important dans le système éducatif national, cette commission proposera les actions nécessaires.

La commission-suivi du mouvement : pour assurer une évaluation correcte de la grève passée, un petit noyau a été mis en place. Ce noyau sera renforcé pour collecter et traiter les informations sur l’observation des différents mots d’ordre.

Dans la précédente circulaire, il avait été demandé de procéder à l’évaluation de la grève. Une précision supplémentaire est à prendre en considération : faire les évaluations du suivi du mouvement par secteur éducatif (préscolaire ; primaire ; post-primaire, secondaire, supérieur et recherche ensemble, Personnel au Bureau) avant de les faire remonter aux coordinations provinciale et régionales).

Toutes les organisations syndicales signataires du préavis et des différents documents doivent prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre rigoureuse des termes de la présente circulaire.

Pour la Coordination, Coordonnateur Windyam ZONGO

Burkina: les chercheurs dénoncent une injustice à leurs égards

Dans cette lettre ouverte adressée au Premier ministre Paul Kaba Thieba, la Coordination Recherche de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-Synter) dénonce les injustices dont sont victimes le corps des chercheurs

« Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Les chercheurs (Ingénieurs, Attachés, Chargés, Maitres et Directeurs de recherche) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), organisés au sein de la F-SYNTER, se sont réunis en Assemblée Générale (AG) le mardi 26 septembre 2017 pour apprécier le point des échanges que le bureau du syndicat a eu avec la délégation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI), le jeudi 21 septembre autour de leur plateforme revendicative minimale. Au regard des réponses qui ont été apportées à nos justes et légitimes revendications et surtout de ce qui apparaît comme une volonté affichée de remettre en cause nos acquis, l’AG a instruit le bureau du syndicat de vous adresser la lettre ouverte suivante afin de vous interpeller sur la situation d’injustice et de brimades que vivent les travailleurs de la Recherche.

Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Nos revendications (voir plateforme jointe en annexe) portent essentiellement sur la mise en œuvre des accords conclus entre les syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le gouvernement ou entre notre syndicat et notre ministère de tutelle.

Ainsi, il est incompréhensible et inacceptable que 10 mois après l’entrée en vigueur des mesures de revalorisation salariale et indemnitaire, environ 400 chercheurs (392 selon le décompte du CNRST à la date du 21 septembre) dont les salaires ne sont pas domiciliés à la solde du CNRST n’aient pas encore bénéficié de ces mesures. C’est d’autant plus inacceptable que l’incidence financière de ces mesures avait déjà été évaluée en 2016. En outre, selon les explications du MESRSI et au rythme auquel les dossiers sont traités, il faudrait attendre encore six mois au moins avant de voir tous les chercheurs bénéficier seulement des revalorisations indemnitaires. Pour ce qui est de la revalorisation du salaire indiciaire, nul ne saurait dire quand cela serait effectif.

Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Cette cacophonie avec laquelle l’administration (MESRSI, Fonction Publique, Solde, etc.) traite la mise en œuvre des mesures de revalorisation salariale et indemnitaire n’est pas un fait isolé. Elle s’inscrit dans le cadre global d’un ensemble de mesures et de comportements hostiles de l’administration vis à vis du monde de la recherche. À titre d’exemple, depuis avril 2016, sous des prétextes fallacieux, le MESRSI, à travers la Direction des Ressources Humaines (DRH) du MESRSI, en complicité avec la DCMEF du CNRST, a fait suspendre toutes les nominations aux postes d’Ingénieurs et d’Attachés de Recherche au sein du CNRST. Elle justifiait alors cela par le fait que la loi 025-2010/AN du 18 mai 2010 portant régime juridique applicable aux emplois des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et chercheurs au Burkina Faso était en cours de relecture. Mais, depuis que le nouveau décret (décret 2016-1288) a été adopté le 30 décembre 2016, elle prétend maintenant que ce dernier ne précise pas les conditions de nominations. Mais on peut se demander si avant l’adoption de ce décret il n’existait pas des conditions de nominations ? De notre point vue, la réponse est négative étant entendu que le décret 2011-033 organisant les emplois des enseignants chercheurs et des chercheurs en son article 64 précise clairement les conditions de nomination des agents de la Fonction Publique. De même, pour les contractuels permanents du CNRST, l’arrêté conjoint 2014-082 portant sur les textes organisant les emplois spécifiques (TOES) du CNRST dans ses articles 251 à 258 mentionnent aisément les conditions de nomination des agents. Du reste, les nominations se sont poursuivies dans les Universités alors que la DRH les bloquait au CNRST. Pourtant les deux structures relèvent du même ministère, ont le même statut et sont régies par les mêmes textes. Ceci n’est malheureusement pas le seul « deux poids, deux mesures » que l’administration fait subir aux travailleurs de la recherche. Pendant que le MESRSI refuse désormais toute mise à disposition de médecins et pharmaciens de la Fonction Publique au profit de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), elle a signé courant mars 2017, une autorisation de mise à disposition de médecins et de pharmaciens au profit des Universités.

Excellence Monsieur le Premier Ministre,

A ces préoccupations s’ajoute une interprétation inqualifiable et hallucinante dont le MESRSI fait de l’article 153 de la loi 036-2016 du 24 novembre 2016 afin de justifier le refus d’intégrer dans la Fonction Publique, les chercheurs permanents du CNRST promus au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (CAMES). Pourtant, sur cette question, votre gouvernement s’était fermement engagé auprès des partenaires sociaux à le résoudre définitivement. C’est d’ailleurs en collaboration avec les services techniques compétents des différents ministères concernés que cet article 153 avait été rédigé pour éviter toute ambiguïté.

Outre cela, il faut noter le cas des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du CNRST qui se sont vus jusqu’aujourd’hui refuser le bénéfice des deux échelons de bonification accordés, à l’intégration, à l’instar de leurs collègues du ministère de la Santé ou encore se voient aujourd’hui refuser leur reversement en catégorie P comme le stipule la loi 081.

En ce qui concerne la formation des jeunes chercheurs, rien n’est entrepris pour favoriser leur prise en charge. Ce qui semble préoccuper l’Administration, se résume à la question de leur mise en position de stage afin de procéder aux coupures des indemnités sans aucune compensation financière.

Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Un véritable sentiment de colère anime aujourd’hui les chercheurs face à ce qui apparaît au mieux comme du mépris de l’administration vis-à-vis de leurs conditions de travail et de leurs carrières. Cette situation n’est guère propice au développement d’une recherche de qualité, incontournable au développement de notre pays et est aux antipodes de la promotion des ressources humaines tant vantée par votre gouvernement. C’est pourquoi, nous venons par la présente, vous interpeller sur la situation difficile en vue de prise de dispositions appropriées pour une correction juste et diligente de toutes ces injustices infligées au monde de la recherche. Tout en réaffirmant notre disposition à trouver des solutions à nos préoccupations dans un dialogue franc, nous vous assurons de notre ferme engagement à nous dresser contre toutes les injustices et toute remise en cause des acquis des travailleurs.

Veuillez croire, Excellence Monsieur le Premier Ministre, à l’expression de notre haute considération.

Ouagadougou, le 07 novembre 2017.

Pour la Coordination de la Recherche

Seni KOUANDA

Secrétaire général »

Plateforme Revendicative Minimale 2017

1. Application immédiate des mesures relatives à la revalorisation salariale et indemnitaire des chercheurs dont les salaires ne sont pas domiciliés à la solde du CNRST.

2. Reprise dans les meilleurs délais des nominations des agents (Fonctionnaires comme permanents CNRST aux fonctions d’Attaché et d’Ingénieur de Recherche).

3. Résolution effective de la question des formations doctorales par l’octroi de bourses d’études et plan de formation des ingénieurs de recherche.

4. Application des dispositions pour l’intégration à la fonction publique et la reconstitution de la carrière des chercheurs permanents du CNRST promus au CAMES conformément au décret n°2016-1169/PRES promulguant la loi 036-2016/AN du 24 novembre 2016 portant modification de la loi n°025-2010/AN du 18 mai 2010.

5. Mise en œuvre effective des engagements pris lors des négociations entre le MESRSI et la coordination F-SYNTER.

5.1. Gestion de la prime de recherche

5.2. Gestion des voyages d’études

5.3. Vie démocratique au sein du CNRST

Poulets de chair: La Police saisit 450 carcasses à Saaba

Dans le cadre de ses missions régaliennes, le Poste de Police de Saaba a procédé à la saisie de carcasses de poulet de chair impropres à la consommation dans le village de Ipélcé, localité située dans la commune de Saaba. En effet, dans la matinée du 09 novembre 2017 aux environs 08 heures, les éléments … Lire la suite

Société: Une femme accuse les services de l’action sociale de lui avoir enlevé son bébé de 3 mois

Dans cette lettre ouverte , une jeune dame accuse les services de l’action sociale de lui avoir enlevée sa fillette de 3 mois depuis le mois d’Octobre. Elle demande l’aide de la ministre de la femme afin de revoir sa fillette. 

C’est avec un cœur meurtri que je vous écris cette lettre faute de pouvoir  vous rencontrer. En effet c’est une mère meurtrie qui vous écrit car vos services m’ont arraché mon bébé de 3 mois que je tenais dans mes bras.

Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille , Je me nome Sanou Celine

L’histoire remonte à 12 mois lorsque je suis tombée enceinte de Monsieur Bationo Kevin. Faute de m’aider à entretenir la grossesse, Monsieur Bationo m’a abandonné seule avec ma grossesse. J’ai dû nourrir ma grossesse toute seule jusqu’à l’accouchement. Pire il a voulu que j’avorte, chose que j’ai refusé car être une mère est un don de Dieu.

Madame la ministre, est-ce un crime de donner naissance à la petite grace Imrane ? Un bout de choux qui m’a fait oublier mes 9 mois de souffrance.

Malheureusement pour ma fille et moi commencerons nos déboires car le père de ma fille utilisera vos services pour m’enlever ma fille alors qu’elle n’as que 3 mois.

En effet pour nous personne pauvre n’avons que les services de l’action pour nous aider. C’est forte de cette conviction que j’ai donc saisit vos services afin de permettre à ma fille d’avoir un extrait d’acte de naissance. Car j’ai été humiliée et chassée comme une malpropre lorsque je me suis rendu dans la famille Bationo.

En lieu et place d’une conciliation entre les parents de la petite Grace l’action sociale s’est muée en justice et a décidé unilatéralement que je ne jouissait pas de mes facultés et aussi a décidé que j’utilisais l’enfant à des fins personnelles c’est-à-dire la reconquête du père de mon enfant.

Madame la ministre je sais que en tant que femme, vous ne cautionnerez pas qu’on puisse enlever à sa mère une fillette de 3 mois. Les textes au Burkina Faso sont clairs, seul le juge peut donner une ordonnance pour le retrait d’un enfant à sa mère.

Madame la ministre c’est les larmes aux yeux et le cœur d’une mère meurtrie que je vous dis que depuis le 4 Octobre 2017 je suis sans nouvelle de ma petite Grâce. Psychologique je ne souhaiterais à aucune femme au monde de vivre cela.

Madame je m’en remets à vous.

Sanou Celine 73 91 55 57

 

COP 23 sur le Climat: La Grande Muraille verte, Une alternative pour la sécurité alimentaire au Sahel et au Sahara. 

L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) du Burkina et ses partenaires ont  co-animé un panel sur les  solutions fondées sur la nature pour l’eau et l’adaptation au changement à cette 23ème conférence des Parties à Bonn en Allemagne.Une occasion pour le Burkina Faso qui coordonne ce projet de présenter les acquis et défis à relever pour la mise à l’échelle des technologies labélisées.

Au Burkina Faso, 34% du territoire national, soit 9 234 500 ha des terres de production, sont dégradés en raison de causes anthropiques  et climatiques, avec Rythme annuel de dégradation : 469 060 ha/an. Ces zones disposent des potentialités, de savoirs et savoir-faire en résilience que les populations ont développé depuis des temps et qui n’attendent qu’un accompagnement pour accélérer leur mise  à l’échelle selon le coordonnateur de L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) Adama Doulkom .Ces techniques labélisées comme le zaï, les demies-lunes,les  cordons pierreux,la  RNA, MED sont dignes d’intérêt pour des investissements socio-économiques et environnementales durables et rentables.Les populations qui en sont les premières bénéficiaires ne doivent pas être exposées aux effets néfastes des changements et variabilité climatiques.  C’est pour faire face aux fortes tensions exercées par le changement et variabilité climatiques sur les économies du Sahel et sur les moyens d’existence des populations l’Initiative Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel a été lancé en 2015 à Ouagadougou au Burkina Faso.

En s’adaptant au contexte des changements climatiques,il est évident pour la Grande muraille verte selon le coordonnateur Adama Doulkom de consentir plus d’efforts dans la sauvegarde de l’environnement  et de s’imposer comme un programme continental porteur.

 ‘’’Si  nous devrons réaliser  3000 ha /an,  il  nous faut plus de 650 ans pour y arriver  tout en maximisant les efforts pour réduire et contrôler la vitesse de dégradation des terres de sorte à atteindre la Neutralité en terme de Dégradation des Terres.’’

Les questions sur la mobilisation des ressources financières (domestiques, fonds existants dans les différents guichets au niveau international) n’ont pas été occultées lors de ce panel à la 23ème conférence des Parties sur le climat à Bonn en Allemagne .Comme il fallait s’y attendre,elles ont été évoquées par les partenaires de l’Office International de l’Eau, à l’Agence de l’Eau Seine Normandie, AFD, Agence Française de la Biodiversité, IDDRI, comité français de l’IUCN qui reconnaissent la nécessité de mobiliser les fonds pour contrer réellement le phénomène des changements climatiques.

Sur base d’un coût de récupération de 300 euros/ha, les investissements nécessaires pour la seule récupération des terres dégradées s’élèvent à 600 millions d’euros

  Au Sahel, des solutions fondées sur la nature pour l’eau et l’adaptation au changement climatique  existent depuis des décennies (zaï, demies-lunes, cordons pierreux, RNA, etc.). Les objectifs restent similaires aux autres pays du Sud (tirer au mieux partie de l’eau, réduire l’érosion, maintenir la fertilité)

Ces solutions  représentent des opportunités importantes pour répondre aux enjeux des changements climatiques, tout en apportant des bénéfices pour la biodiversité et le bien-être humain.

Pour donc relever les défis qui s’imposent à la grande muraille verte le coordonnateur de L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) Adama Doulkom recommande la sécurisation les droits d’usage sur le foncier pour permettre une plus large adoption des technologies de GDT.L’amélioration des connaissance sur les dynamiques d’évolution des ressources naturelles en lien avec les processus de décentralisation tout en  soutenant l’action à l’échelle locale (collectivités locales).

 

Affaire Ambassadeur refoulé en Ethiopie: « la nomination n’a pas respecté les règles et procédures prévues »Syndicat

Le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (Samae) dénonce, dans les lignes qui suivent, l’imprudence et la négligence qui ont caractérisé la nomination d’un ambassadeur du Burkina Faso auprès de l’Ethiopie.

«Suite à la nomination entachée d’irrégularités de l’Ambassadeur du Burkina Faso auprès de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie, que d’aucuns ont qualifié de «bourde diplomatique», avec pour corollaire la remise en cause des compétences réelles des professionnels du Ministère en charge des Affaires Étrangères, le Syndicat Autonome des Agents du Ministère des Affaires Étrangères (SAMAE), fidèle à ses principes et à ses valeurs, vient par cette tribune, proposer sa lecture et condamner avec la plus grande fermeté, les dérives et les actes d’une extrême gravité découlant de la gestion actuelle du département en charge de la diplomatie burkinabè.

I/ De la nomination de l’Ambassadeur
Le 17 juin 2017, le Conseil des Ministres en sa séance ordinaire, procédait à la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l’Union africaine et de la Commission Économique des Nations-Unies pour l’Afrique. Le SAMAE a constaté avec désolation que cette nomination n’a pas respecté les règles et procédures prévues par la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques. La nomination d’un ambassadeur obéit à une procédure que le SAMAE estime nécessaire de rappeler.

En effet, la procédure de nomination requiert une demande d’agrément accompagnée du Curriculum Vitae détaillé de la personne pressentie pour être nommée ambassadeur, adressée à l’État accréditaire par voie diplomatique. Cette nomination ne peut se faire qu’après avoir reçu l’agrément délivré par cet État.
Ladite procédure simple mais très importante est connue, même du plus petit fonctionnaire des emplois spécifiques du ministère en charge des affaires étrangères dans la mesure où elle fait l’objet d’un des premiers enseignements reçus dans les écoles de formation en diplomatie.

Une telle maladresse est la traduction d’une imprudence et d’une négligence des usages et coutumes en la matière de la part de toutes les personnes impliquées et singulièrement du premier responsable du département censé incarner ces principes et valeurs protocolaires. Elle révèle en outre la non implication des professionnels de la diplomatie dans la gestion de cette nomination et dans le traitement de certains dossiers spécifiques. Sinon, comment est-il concevable que l’agrément n’ait pas constitué le fond de dossier pour la nomination de l’ambassadeur en Conseil des ministres ?

Une des nombreuses conséquences nées de cette situation est sans conteste la dégradation de l’image de marque du pays que le département de la diplomatie se doit de prôner. Il importe de situer les responsabilités et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

II/ De la mauvaise gestion du Ministère en charge des affaires étrangères

II.1 Une gestion aventuriste de l’administration diplomatique
Le SAMAE depuis sa création s’est toujours battu pour la valorisation des compétences au sein du ministère en charge des Affaires étrangères. Cela passe par le respect strict des procédures administratives et des avis des techniciens ; ce qui n’est pas le cas actuellement.

La gestion de l’administration diplomatique sous le magistère du ministre Alpha Barry est aux antipodes des principes élémentaires de la déontologie administrative. En effet, il est connu de tous que le Secrétaire Général d’un ministère ou d’une institution est le coordonnateur de l’action administrative. Mais aujourd’hui on assiste à une confusion de rôles entre le Cabinet du Ministre et le Secrétariat général dans le traitement au quotidien des dossiers administratifs. Ce faisant, le tâtonnement, l’amateurisme et l’approximation sont caractéristiques de l’action diplomatique sous la conduite du Ministre Alpha Barry.

De cette confusion découlent les manquements que nous constatons aujourd’hui dans le traitement de certains dossiers qui ont suscité l’émoi, la surprise et l’indignation d’une partie de l’opinion publique nationale et internationale. Il en est ainsi du récent accord de siège signé entre le gouvernement burkinabè et Coris Holding. Il convient de préciser que la demande d’accord de siège a été introduite à plusieurs reprises depuis 2011 et a toujours reçu un avis technique défavorable. En conséquence la signature intervenue le 22 août 2017, en pleine période de deuil national suite au décès du Président de l’Assemblée Nationale, Salifou Diallo, est plus le fait de considérations politiques que techniques.

II.2 De la non rationalisation des effectifs dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires
Le SAMAE déplore la pléthore du personnel non essentiel au sein des Missions Diplomatiques et Postes Consulaires et l’insuffisance des ressources allouées au fonctionnement des ambassades et consulats. À ce titre, il propose la rationalisation des effectifs, qui devrait se caractériser par la réduction du personnel non essentiel à l’atteinte des objectifs assignés au département en charge de la diplomatie sur la scène internationale. C’est pourquoi le SAMAE a réclamé et obtenu la signature d’un arrêté portant commission d’affectation qui devait statuer sur les affectations internes et externes des agents.

Cependant, on constate une violation flagrante de cet arrêté et des autres textes lors des affectations dans les ambassades et consulats, se traduisant par des nominations doublons, fantaisistes ou à des postes inexistants dans les organigrammes des ambassades.

En outre, toute affectation autre que celles en Conseil des Ministres se fait exclusivement par arrêté du Ministre des Affaires Étrangères. Contre toute attente, des affectations ont été effectuées en violation flagrante des dispositions pertinentes du décret n°2008-775/PRES/PM/MAECR du 2 décembre 2008 fixant les conditions d’affectations et de séjour dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

C’est le lieu pour le SAMAE de réaffirmer sa détermination et son engagement à dénoncer toutes les nominations et affectations dans les ambassades et consulats généraux qui ne seraient pas conformes aux pratiques et aux textes y relatifs.

Par ailleurs, le Burkina Faso étant un pays à moyens limités, le SAMAE a toujours défendu la nécessité de la rationalisation des effectifs dans les Ambassades et Postes Consulaires. Il ne peut donc comprendre que dans ce contexte, l’autorité continue d’y envoyer du personnel sans tenir compte des besoins réellement essentiels.

En tout état de cause, le SAMAE interpelle encore une fois l’autorité compétente à travailler à rechercher l’efficacité dans le choix des Chefs de Mission Diplomatique à l’étranger, mais aussi à rationaliser les effectifs des Missions Diplomatiques et Postes Consulaires ; cela dans l’optique de privilégier le personnel recruté et formé spécifiquement pour ces missions si tant est que l’attention de cette dernière porte sur la redynamisation et la portée positive desdites Missions. En tous les cas, le SAMAE se réserve le droit de réagir à toute tentative de dénier aux professionnels de la Diplomatie, leur place et leur rôle dans la mise en œuvre de la politique étrangère du Burkina Faso.

De ce qui précède, le SAMAE invite le gouvernement et le ministère des Affaires Étrangères :

– à situer les responsabilités et tirer les conséquences de la nomination cacophonique de l’Ambassadeur du Burkina auprès de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie ;
– à prendre en compte les avis des professionnels du métier de la diplomatie dans la gestion de la politique étrangère du Burkina Faso ;
– à geler les affectations faites en violation flagrante des textes y relatifs;
– à procéder sans délai à la rationalisation des effectifs dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires conformément à la promesse faite par le gouvernement à travers la relecture du décret n° 2013-661 du 1er août 2013 ;
– à organiser les états généraux de la diplomatie burkinabè en vue de trouver des solutions structurelles aux problèmes du Ministère.

Pour finir le SAMAE en appelle à la sagesse et à la claire vision du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, de s’investir personnellement et de veiller sérieusement à la conduite de l’action diplomatique du Burkina Faso, en vue de lui redonner son lustre d’antan sur la scène africaine et internationale.

NI PARTISAN NI COURTISAN LA CAUSE EST COMMUNE»

Pour le Bureau National
Le Secrétaire Général
Albert DJIGUEMDE