Economie: 700 000 Fcfa/ trimestre de dotation en carburant pour les ministres et les présidents d’institutions

La rationalisation des dépenses de l’Etat a conduit à la réglementation de l’accès à l’eau, à l’électricité et au téléphone dans l’administration publique. C’est ce que révèle le journal L’Economiste du Faso dans sa dernière parution. L’hebdomadaire économique burkinabè en veut pour preuve le décret N. 2016-876/PRES/PM/MINEFID/MATDSI du 14 septembre 2017 à travers lequel les … Lire la suite

Greve des enseignants:  » Plus de 50 milliards  » d’incidence financière par an selon le Premier ministre

Le premier ministre a animé un point de presse ce après midi du 10 Janvier 2018 dans la capitale burkinabé. Une conférence de presse qui a vite pris l’allure d’une explication sur la situation au Ministère de l’Éducation Nationale.   » Les revendications de la coordination des syndicats de l’éducation ont une incidence financière de plus … Lire la suite

Augmentation du prix de la cigarette: gorges chaude entre fumeurs et vendeurs

Les revendeurs  de cigarettes ont procédé à une hausse impromptue du prix des cigarettes, le bâton atteignant souvent 50 F CFA et 1000 F CFA pour le paquet, suscitant des gorges chaudes auprès des fumeurs et obligeant certains à envisager sérieusement son abandon. En mi-décembre, le Burkina Faso a adopté un nouveau code général des impôts qui prévoit une hausse de … Lire la suite

Soupçonné de malversations, le secrétaire permanent des engagements nationaux relevé de ses fonctions

« Monsieur Boukaré COMPAORE, Mle 37 283 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est relevé de ses fonctions de Secrétaire permanent des Engagements nationaux et des programmes d’urgence » indique un additif au compte rendu du Conseil des ministres de ce 30 décembre 2017 signé par le ministre de la Communication et des … Lire la suite

Coopération : le Quatar finance la réalisation d’un centre de cancérologie à travers un don d’environ 7 milliards de francs CFA

A la faveur de la visite d'amitié et de travail au Burkina de l’Emir du Qatar, Son Altesse Tamim Ben Hamad AL THANI et le Président du Faso, Son Excellence, Monsieur Roch Marc Christian KABORE ont assisté à la signature de documents relatifs à la réalisation d’un centre de radiothérapie du cancer au profit de l’hôpital du district sanitaire de Bogodogo.


Ce centre va contribuer à améliorer la qualité des soins fournis aux malades du cancer, prodiguer des soins médicaux avancés aux malades de tout type de cancer et proposer une série complète de soins radiothérapeutiques répondant aux plus hautes normes de qualité.
Pour leur prise en charge médicale, les malades doivent se rendre au Maroc, en Tunisie, au Ghana, au Mali avec des coûts exorbitants.
Source : direction de la communication de la présidence du Faso.

Projet de dématérialisation des marchés publics au Burkina Faso: La première phase est lancée

La Direction générale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DGCMEF), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a procédé au lancement de la première phase pilote du projet de dématérialisation des marchés publics, ce jeudi 21 décembre 2017, à Ouagadougou.

La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, en présence de la représentante résidente du PNUD, Metsi MAKHETHA.

Le lancement du projet a été également marqué par la remise officielle des certificats aux acteurs des marchés publics formés en 2016 et la remise symbolique des équipements acquis au profit des acteurs des marchés publiques.
Selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement plusieurs raisons ont conduit au choix du projet de dématérialisation de la procédure de passation des marchés publics, notamment le retard dans l’exécution des programmes, le faible taux d’exécution des marchés et l’impossibilité de répondre dans les délais aux besoins des populations.

Pour elle, ce projet apparaît comme un moyen pour plus de transparence, de traçabilité pour éviter la corruption à tous les niveaux. «Nous voulons profiter de ce que nous offre les technologies de l’information et de la communication pour non seulement rattraper le retard de notre pays, mais aussi le positionner parmi les pays réformateurs dans ce domaine», a indiqué le ministre.
A entendre le Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers, Abraham KY, le projet de dématérialisation du processus de passation des marchés publics vise à adopter une solution web qui va permettre de réduire l’utilisation du papier et, à terme, ne plus l’utiliser dans le processus de gestion de la commande publique. Les objectifs poursuivis sont : l’accélération des procédures, la réduction des coûts aussi bien pour l’administration que pour les soumissionnaires.

Le processus permettra également de réduire le nombre de litiges.
Pour la représentante résidente du PNUD, Metsi MAKHETHA, au-delà du fait que c’est une plateforme électronique qui va accroître la transparence, l’équité, la redévabilité, la performance et la transparence dans les procédures de la commande publique permettront d’offrir des services de qualité aux populations. «Elle va pouvoir générer une nouvelle dynamique pour se focaliser sur la célérité de la mise en œuvre des programmes et projets…

Une fois qu’il y aura une accélération de la mise en œuvre, cela va redynamiser l’économie, parce que le pays s’est donné l’ambition d’aller vers un taux de croissance de 7%», a-t-elle confié. Pour la représentante résidente du PNUD, le succès de la plateforme dépend en grande partie de son appropriation par les utilisateurs et l’environnement institutionnel et réglementaire qui entoure son déploiement. A cet effet, elle a réaffirmé la disponibilité du PNUD à accompagner le gouvernement burkinabè dans la mise en place d’une équipe technique, l’élaboration d’un plan de mise en œuvre de la plateforme et la conception d’un plan de formation des utilisateurs.
L’étude du projet de dématérialisation a été réalisée par le consultant international du PNUD, Volker WALTER, et le cahier des charges par le consultant national, Drissa ZONGO. Quant à la conception de la solution web, elle a été confiée au cabinet international 2SI du Sénégalais, Mamadou FAYE. La deuxième phase pilote est attendue pour 2018.

UEMOA : les Etats décident d’abandonner le franc CFA pour migrer «progressivement » vers la monnaie commune de la Cedeao

Les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) devraient abandonner le franc CFA, pour passer progressivement à la monnaie unique de la Cedeao, à partir de 2020, a révélé le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, samedi dernier, à Ouagadougou. La décision a été prise, lors de la 52ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui s’est tenue ce samedi, à Abuja, la capitale du Nigeria.

« On le fera de manière progressive de sorte que tous les pays qui pourront répondre aux critères de convergence commencent à battre la monnaie de la CEDEAO en attendant que les autres pays puissent se conformer et intégrer le processus de cette monnaie (...) On a maintenu en tout cas la position qu'en 2020, cette monnaie devra donc exister et démarrer », a-t-il déclaré à la presse ouagalaise, rapporte Xinhua.

Selon les analystes, ce discours qui semble, on ne peut plus tranché, pourrait être vu sous le prisme d’un certain « changement de paradigme » dans les relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest. De passage dans la capitale burkinabè, fin novembre, Emmanuel Macron qui s’est dit favorable à un changement du nom ou à un élargissement du périmètre du franc CFA, avait promis que : « la France accompagnera la solution portée par les présidents africains ».

Mais le chronogramme de la mise en place de cette monnaie, outil majeur d’intégration pour les économies de l’organisation, est un autre défi fondamental. A juste titre, le président nigérian Muhammadu Buhari, s’est montré sceptique par rapport à la date de 2020.

« Le Nigeria mettra en garde contre toute position qui plaide pour une approche accélérée de l'union monétaire, négligeant les fondamentaux et d'autres questions pertinentes», a averti le président de la première économie de la sous-région.

Lancé depuis 17 ans, le processus d’intégration monétaire sous-régionale qui devrait déboucher sur la création d’une monnaie unique afin de promouvoir le commerce et l'investissement régionaux, connaît, depuis, peu de progrès. Les multiples versions concernant la date de mise en circulation de cette monnaie, combinées à la vague de protestations contre le franc CFA, au sein de l’Uemoa, ont nourri l’amalgame autour du processus, ces derniers mois.

Top 10 Des Meilleurs ministres de l’économie: le Burkina sur haut du poduim

Selon L’Africa Performance Index (API), essentiellement les ministères de l’économie et des finances de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est ont fait bouger l’Afrique cette année. Dix pays de ces zones identifiées ont su maitriser les équilibres macroéconomiques, avec des taux de croissance supérieurs à 5% qui devancent leurs croissances démographiques.

Le défi commun qui demeure est celui du maintien du rythme de croissance. Il faut rappeler qu’entre autres facteurs, les pays africains ne se développeront que s’ils parviennent à soutenir des taux de croissance avoisinant 10% sur au moins une décennie.

Au niveau institutionnel, il y a un besoin grandissant du développement de compétences et des innovations qui permettraient d’imprimer une direction claire à l’action publique en fonction des besoins des petites entreprises et du secteur informel aux échelles nationales.

1er: Burkina 53%
2ème : Sénégal 52%
3ème : Tanzanie 48%
4ème : Ethiopie 47%
5ème: Kenya, 46%
6ème : Rwanda, 45%
7ème : Niger 43%
8ème : Guinée 43%
9ème : Cote d’Ivoire 42%
10ème : Togo 41%

Facteurs Endogènes: Burkina, Ethiopie, Guinée

La palme d’or dans la gestion de la croissance va au Burkina Faso qui, malgré une baisse des recettes fiscales et une hausse des dépenses sécuritaires réussit le pari de la reprise économique après un épisode d’instabilité politique et une campagne agricole 2015 peu fructueuse.

En effet, parti de 4% en 2015, le Burkina enregistre cette année la meilleure croissance économique en Afrique avec plus de 8% devant l’Ethiopie (8%), la Cote d’Ivoire et la Tanzanie (7,3%). Le Burkina a également à son actif, la création d’un écosystème entrepreneurial qui gravite autour de 6500 petites entreprises créées chaque année.

L’Ethiopie, pour sa part, consent des efforts en termes de développement industriel, et des réformes de nature à améliorer le climat des affaires. La croissance du secteur agricole a par contre été compromise par la sècheresse et l’inflation reste une menace.

Quant à la Guinée, son rebond économique s’explique par l’apaisement des tensions politiques et la fin de la crise Ebola. On remarque par ailleurs une baisse concrète de l’inflation. Le Niger fait également mention honorable en termes de relèvement économique.

Infrastructure Financière Digitale: Kenya, Sénégal, Cote d’Ivoire, Tanzanie, Togo

L’API recense quatre déterminants qui favorisent la construction de l’infrastructure financière digitale quasi inexistante dans les pays africains. Il s’agit(i) des centres d’Innovation, (ii) de l’organisation de dialogues publics sur les technologies financières et de régulation, (iii) de la création de Sandbox, c’est-à-dire un environnement digital sécurisé pour expérimenter l’offre de services financiers innovants, (iv) d’outil national de vérification digitale d’identité.

Au niveau de cette dimension d’évaluation de l’action des ministères de l’économie et des finances, les scores sont faibles et se trouvent entre 10 et 40%. Le Kenya et le Sénégal prennent cependant le pas en raison de leur pépinièr

e d’innovation technologique qui se développe à travers des incubateurs et accélérateurs d’entreprise, des espaces de co-création pour entrepreneurs et autres centres d’innovations. En réalité, il existe seulement un peu plus de 300centres d’innovation en Afrique à l’heure actuelle, avec 54 en Afrique du Sud, 27 au Kenya, 16 au Ghana, et 10 au Sénégal entre autres.

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo se démarquent aussi grâce à l’organisation de dialogues publics sur le futur de la finance, des régulations financières et de l’inclusion financière. Il faudra cependant porter l’effort au-delà des dialogues.

Cadre Institutionnel et Fiscal: Rwanda, Cote d’Ivoire, Sénégal

L’Afrique s’améliore sur le plan de la gouvernance économique et politique. Les meilleurs élèves du API ne manquent pas de s’investir dans une planification minutieuse des objectifs institutionnels, et du respect des directives communautaires. Le Rwanda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont des exemples en la matière mais les autres pays ne sont pas du reste avec des scores entre 50 et 70%. Il faut noter par ailleurs qu’en termes de transparence et de communication institutionnelle des efforts doivent être consentis.

Recommandations et perspectives RegTech

Les ministères de l’économie et des finances ont besoin de s’informer en temps réel sur les processus de prise de décision des entreprises nationales et étrangères. Ils ont également la responsabilité de renforcer la compétitivité de ces entreprises, quelles que soient leurs tailles. Dans le même temps, ils ont besoin d’assurer que les consommateurs sont protégés. La mise en place d’un écosystème digital.

FINANCIAL AFRIK

Burkina: 510 milliards de FCFA de la BOAD pour des projets prioritaires au Faso

Le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Monsieur Christian ADOVELANDE a été reçu en audience, le mardi 7 novembre 2017 par le Président du Faso. Avec Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, l’entretien a porté sur la coopération « très satisfaisante » qui lie notre pays à l’institution financière sous régionale. … Lire la suite

Direction générale des impôts: 1092 milliards de FCFA de recettes fiscales à mobiliser d’ici à 2021

La Direction générale des impôts (DGI) se fixe pour objectif de mobiliser des recettes fiscales au profit du budget de l’Etat burkinabè, à hauteur de 1092 milliards de francs CFA à l’horizon 2021, a annoncé vendredi à Ouagadougou, la ministre en charge de l’Economie, Rosine Coulibaly/Sori, à l’occasion du lancement officiel du plan stratégique 2017-2021 … Lire la suite