Côte d’ivoire: juste avant le remaniement ministériel, ils ont fait allégeance à Allassane Ouattara

Que s'est il passé au dernier remaniement ministériel en Côte d'ivoire. Cette question à 1 million de dollard est sur toutes les lèvres . Meme pour les observateurs de la scène politique ivoirienne la réponse n'est pas si évidente. Mais nos confrères de Koaci font des révélations.
Si on croit nos confrères les ministres PDCI resté au gouvernement ont choisit de trahir leur ancien mentor à savoir Bédié au profit de Allassane Dramane Ouattara.
Avant d'être et pour être reconduits tous les ministres issus du PDCI sont passés devant le président de la République pour répondre à la fatale question de savoir s'ils étaient avec lui ou Bédié.
Ainsi, Kobenan Adjoumani, ministre des ressources animales et Halieutiques, Ahoussou Jeannot, ministre auprès du Président de la république chargé des partis politiques, Abinan, ministre des infrastructures économiques, ministre de la Fonction publique, Amicha des sports ou encore Thierry Tanho, ministre du Pétrole auraient, opté pour l'actuel président au détriment de l'ancien rangé depuis peu derrière Guillaume Soro Search Guillaume Soro dans l'optique de la présidentielle de 2020.
Quant à la ministre de la santé Goudou Coffie, pour des raisons que nous n'évoquerons pas ici, cette dernière ne peut plus être considérée comme une ministre issue du PDCI.
Nous apprenons que seul Alain Richard Donwahi aurait préféré resté fidèle à Henri Konan Bédié, dont le fils, Jean Luc a lui aussi fait les frais du rapprochement avec Soro en se voyant déclassé de la présidence à la primature.
Ce choix lui aurait tout simplement valu la place de ministre délégué à la défense attribuée à Hamed Bakayoko.
Alors que nous apprenons également que Bédié a été informé de la manœuvre, l'empirisme RDR au sein du RHDP en vue de 2020 dénoncé par le PDCI qui se sent "trahi" a engendré une explosion du RHDP.

 

Côte d’Ivoire: une attaque de grande ampleur déjouée

En référence à l’attaque de l’école nationale de police perpétrée par des hommes armés, le 19 juillet, le porte parole du gouvernement, par ailleurs le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Koné Bruno a révélé que cette agression armée était le prélude à des attaques militaires « de plus grande envergure ».
« Quand on voit le profil des personnes concernées et le nombre d’armes emportées, on peut dire, sans aucun doute, que ces attaques préparaient des attaques de plus grande envergue. Dieu merci, que les ministres en charge de la sécurité et de la défense ont réussi à mettre fin à ce projet », a déclaré le ministre Koné Bruno.
 Le ministre a certifié que des indices concordantes permettent de tisser un lien entre les personnes à l’origine de l’attaque de l’école de police et celles qui ont jeté leur dévolu samedi sur le commissariat d’Azaguié. « Les enquêtes se poursuivent. Nous avons bon espoir de connaitre les commanditaires », a-t-il affirmé.
« Les militaires appréhendés seront immédiatement radiés et jugés par le tribunal militaire. Quant au civils, ceux-ci seront jugés et sanctionnés », a ajouté le porte parole du gouvernement. Le coordonnateur de ces attaques seraient le dénommé Séri Doua Alain, a-t-il conclu.

 

Mali: Le chroniqueur «Maréchal Madou» échappe à une tentative d’assassinat

Un activiste et chroniqueur malien a échappé à une tentative d’assassinat dans la nuit de lundi à mardi à Bamako , avons-nous appris auprès de ses proches et de sources hospitalières. Connu sous le nom de Maréchal Madou, le web activiste Madou Kanté  a été visé dans la nuit de lundi à mardi par des tirs … Lire la suite

Nigeria: le gouvernement publie une photo de Buhari à Londres

Le gouvernement du Nigéria a publié pour la première fois une photo du président Buhari à Londres depuis qu'il a quitté son pays il y a plus de deux mois.
Le président Buhari a rencontré dimanche des officiels de son parti avec qui il a déjeuné dans une ambiance joviale, selon un communiqué du gouvernement.
L'absence de Muhammad Buhari a occasionné une certaine inquiétude au Nigeria, suscitant même des spéculations sur la possibilité de sa mort.
Des craintes sont même formulées sur sa capacité de pouvoir retourner au pays pour reprendre service.
Le président "était très joyeux et n'a pas perdu son sens de l'humour", a-t-on signalé dans la déclaration du gouvernement.
Le gouverneur Rochas Okorocha, qui faisait partie de la délégation, a révélé que le président Buhari dit ne pas être "dérangé par les rumeurs sur son état de santé et a plutôt envoyé ses meilleurs vœux aux Nigérians".
Il a ajouté que lors de la réunion qui a duré une heure, le président du Nigéria était pleinement engagé dans les discussions sur les affaires intérieures de son pays.
M. Buhari a quitté le Nigeria le 7 mai dernier pour aller suivre un traitement médical au Royaume-Uni.
Le vice-président Yemi Osinbajo assure l'intérim du pouvoir
Avec BBC

Côte d’Ivoire : révélation sur la tuerie des femmes d’Abobo

La tuerie des femmes d’Abobo est un événement crucial de l’histoire ivoirienne puisqu’il conduira au vote, le 30 mars 2011, de la résolution 1975 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. C’est sous le prétexte de cette résolution que les forces de l'ONU et de la France ont mené une guerre en Côte d’Ivoire en violation de la charte des Nations Unies.
Qui est donc l’organisateur de cette marche à hauts risques ? Plus de cinq ans après les faits, personne n’est en mesure de répondre à cette question déterminante dans l’enquête.
Lors de l’investigation réalisée en 2011, deux commandants, qui se présentaient comme des éléments du Commando Invisible, mais qui étaient, en réalité, des infiltrés au sein de ce groupe pour le compte du camp Ouattara, avaient affirmé s’être rendus à l’hôtel du Golf pour rencontrer un personnage important de la hiérarchie militaire . Ils lui avaient demandé d’annuler cette manifestation « Nous lui avons dit, il ne faut pas la faire c’est trop dangereux ». Pourtant, la marche a été maintenue.
L’armée de Laurent Gbagbo n’était pas une armée ethnique, elle était donc traversée par de nombreux courants, les fidèles, les indécis, elle comptait aussi des pro-Ouattara et elle a également dû faire face à de nombreuses trahisons...
Que dit Eric MacDonald (l'adjoint au procureur de la CPI ) sur cette séquence essentielle ? Il atteste « c’est le canon du véhicule blindé de transport de troupe un BTR80 qui se trouvait à l’avant du convoi qui a tiré le premier sur les femmes. »
Il montre des images et annonce « Vous pouvez voir la fumée qui sort de la bouche du canon. »
Sauf que, et n’en déplaise à la Cour, les BTR80 de Côte d’Ivoire ne sont pas équipés de canon ! Ils sont de type standard, seuls les BTR80 de type A disposent de canons de 30 mm.
D'ailleurs, comment croire qu’une personne filme avec son téléphone portable un char de face, alors que celui-ci vient de tirer une rafale de mitrailleuse ?
En outre, sur ces images aucune femme n’est visible, seuls quelques jeunes hommes avancent tranquillement au-devant de ce char encore fumant !
Comment une Cour de justice internationale ose-t-elle présenter de tels documents comme des preuves irréfragables ?
Par ailleurs, tous ceux qui suivent ce dossier ont encore en mémoire les clichés présentés, en 2013, par Fatou Bensouda lors de l’audience de comparution des charges de Laurent Gbagbo. Ces clichés étaient censés représenter une preuve des violences perpétrées par le camp de l’ancien Président, alors que ceux-ci dataient de 2008 et provenaient… du Kenya !
Qui a tiré ? Après une année d’audience, le mystère est toujours aussi épais. D’autant que les deux commandants proches du Golf, cités plus haut, présents sur les lieux après le drame ont affirmé avoir ramassé des douilles de calibres de 12,7 mm, qui proviennent d’autres types de mitrailleuses que celles présentes dans ce convoi. Une fois encore, sur une question cruciale, il y a fort à parier que la vérité ne sera jamais établie.
L’origine des tirs ayant entraîné la mort des femmes ne sera jamais connue car aucune autopsie n’a été effectuée sur les corps des victimes. Ces corps ayant mystérieusement disparus…
Leslie Varenne.
(Journaliste d'Investigation, Directrice De l'Iveris )

Côte d’Ivoire : bombardement de Bouaké , les révélations de Jeune Afrique




Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l'armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Bilan : 10 morts et 38 blessés. Jeune Afrique livre le récit des événements à partir de documents inédits.
Plus d’une décennie après l’ouverture d’une information judiciaire en France, l’enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, le 6 novembre 2004, n’a toujours pas permis d’identifier clairement les commanditaires.
Alors que, selon nos informations, la juge d’instruction, Sabine Khéris, s’est vue opposer une fin de non recevoir à sa demande d’auditionner des membres des services secrets français, Jeune Afrique livre les coulisses du drame à partir d’éléments jamais divulgués.
La version des copilotes ivoiriens, le témoignage de la veuve du civil américain tué dans le bombardement, l’enquête des renseignements français, le rôle trouble du marchand d’armes Robert Montoya… De Paris à Bouaké, en passant par Abidjan, Jeune Afrique lève un coin du voile sur une affaire d’État qui a fait 10 morts et 38 blessés.
Interrogé par Jeune Afrique, un ancien rebelle des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) se souvient : « Les officiers de liaison français, avec qui nous échangions beaucoup d’informations, ne nous ont pas prévenus » de l’attaque dont les FAFN étaient officiellement la cible.
Les coupables se trouvent-ils à Paris ou à Abidjan ?
Pourtant, un panier de roquettes lâché à 13h10 ce 6 novembre atterrira dans le camp français. « Nous n’avions rien contre les Français, je déplore cet incident s’il a été commis par nos avions », dit l’un des copilotes ivoiriens lors de son audition devant la justice de son pays.
Pour la femme de Robert J. Carsky, les coupables sont à chercher du côté de Paris et non d’Abidjan. « L’heure que j’ai passée dans le bureau du président Gbagbo avec le ministre Bouabré m’a laissé l’impression qu’ils se posaient autant de questions que moi et qu’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de l’acte », dit-elle dans une lettre que JA a pu consulter.

Côte d’Ivoire: Soro « demande pardon » à Gbagbo

Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a demandé "pardon aux Ivoiriens" et "même" à l'ex-président Laurent Gbagbo, actuellement jugé à la Cour pénale internationale.

Cette demande faite jeudi, selon le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, s'inscrit dans le cadre de la réconciliation nationale.

Guillaume Soro a déclaré qu'"aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a plus que besoin de pardon et de réconciliation".

"Je veux demander pardon aux Ivoiriens pour tout ce que j'ai pu faire à ce peuple qui a tant souffert. Je demande pardon à mes aînés et même au président Laurent Gbagbo", a déclaré Guillaume Soro.

"La division fait du tort à nous tous. Ne divisons pas la Côte d'Ivoire. Travaillons à la paix", a-t-il affirmé.

La demande de pardon du président de l'Assemblée nationale ivoirienne intervient après le remaniement ministériel au cours duquel le président Alassane Ouattara a nommé Hamed Bakayoko ministre de la défense.




Côte d’ivoire:  » Dans deux mois le président Gbagbo sera en liberté provisoire « 

Le secrétaire national chargé des Affaires juridiques du Front Populaire Ivoirien (FPI), Williams Atteby, après avoir analysé la décision de la chambre d’appel de la CPI du 19 juillet 2017 dans les  affaires Laurent Gbagbo et Blé Goudé, a affirmé en fin de semaine que l’Ex-président ivoirien détenu à la Haye sera en liberté provisoire dans deux mois. Ci-dessous son analyse.

De Williams Atteby : "Que comprendre de la décision de la chambre d appel de la CPI de ce jour (19/07/2017)?

" La chambre d'appel de la CPI n'a pas le pouvoir d'évocation. Quand une décision est attaquée devant elle, elle vérifie les conditions de fond et de forme ainsi que les arguments ayant servi de fondement à la prise de la décision. Elle peut totalement ou partiellement casser ladite décision. N'ayant pas le droit d'évocation (réexamen des faits), elle ne peut prendre de décision de libération.

La décision d'aujourd'hui signifie que la chambre préliminaire n'est pas pertinente en deux points essentiels. Elle renvoie l'affaire devant la chambre préliminaire qui doit de nouveau statuer mais cette fois en tenant compte des positions de la chambre préliminaire qui a deux mois pour statuer de nouveau.

En clair, dans deux mois le président Gbagbo sera en liberté provisoire. Le vrai problème sera l'étendue de cette liberté provisoire. S'agira t-il d'une liberté provisoire avec ou sans conditions? Voilà la question ainsi que la situation de Charles Blé Goude. "

Williams Ateby

Source Fratmat.Info 




Côte d’Ivoire : Attaque armée à la gendarmerie d’Azaguié

La brigade de la gendarmerie d’Azaguié (41 km au Nord-Est d’Abidjan) a été la cible d’une attaque armée perpétrée, tôt samedi, par des individus armés non identifiés, ‘’sans faire de blessé’’ et de ‘’perte en vie humaine’’, a appris APA de source sécuritaire.

‘’L’attaque de la brigade de la gendarmerie a commencé aux alentours de 3 heures du matin’’, explique à APA cette source, précisant que l’attaque menée par des ‘’individus non identifiés qui ont pénétré au sein de la gendarmerie n’a fait aucun dégât en vie humaine, ni des blessés’’.

Deux chars de la gendarmerie nationale ainsi qu’une équipe de l’unité d’intervention et une équipe de la brigade de sécurité de la gendarmerie ont été dépêchés sur place dans la ville d’Azaguié où ils sont arrivés vers 6h00, heure locale et Gmt.

‘’Les tirs ont cessé à l’arrivée de ces renforts’’, poursuit la même source, ajoutant que les locaux de la brigade de la gendarmerie ont été ‘’saccagés’’.

APR




Nigeria: Des femmes et enfants des combattants de Boko Haram interceptés à Yobe

L’Armée nigériane a annoncé hier mercredi avoir intercepté 37 personnes soupçonnées d'être des épouses et des enfants des combattants du groupe terroriste Boko Haram après avoir échappé à la garde des insurgés.

Selon la déclaration rendue publique par le Général de brigade Sani Usman, le porte-parole de l'Armée, 30 des évadés ont été interceptés le mardi dernier dans la région de Gujba à Yobe et dans le groupe, il figure 8 femmes et 22 enfants. Le reste des évadées, sept personnes, ont été interceptées à Kamuya toujours à Yobe.

D’après l’Armée, les femmes et enfants fugitifs ont affirmé s’être échappés de la cachette des terroristes de Boko Haram dans le village de Goropcha dans l’Etat de Borno.