Le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone a été reçu en audience hier 23 mars 2017 dans le cadre des échanges parlementaires par son homologue, Salifou Diallo. A l’occasion, Claude Bartolone est revenu sur certains sujets brûlants du moment.
L’audience entre M. Bartolone et Salifou Diallo a débuté par la signature d’un mémorandum d’entente de coopération entre l’AN de la France et celle du Burkina Faso. Afin dit-on de « réaffirmer leur engagement mutuel à renforcer leur amitié et leur coopération dans le domaine de la formation », les deux institutions ont convenu de définir le cadre général de leur coopération.
En effet, selon le mémorandum signé, les deux parties devront œuvrer à renforcer la formation du personnel parlementaire et des députés, et des échanges d’expériences et de bonnes pratiques. cratie.
Revenant sur le débat controversé sur le franc CFA, M. Bartolone estime que la France-Afrique est finie. En effet, il affirme que «Le franc CFA est une monnaie africaine et la France est à la disposition des pays qui ont pour monnaie commune le franc CFA pour savoir ce qu’ils veulent comme orientation monétaire et économique pour leurs pays».
Quant à la question du dossier Thomas Sankara, le PAN française soutient que «La justice française se met aux côtés de celle burkinabè pour répondre aux demandes afin qu’il n’y ait pas d’interprétations de ce moment historique. C’est une histoire qui concerne le peuple burkinabè qui veut connaitre la vérité et la France l’aidera à connaitre la vérité».