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Code des personnes et de la famille: la FAIB attire l’attention du Ministère sur le risque d’adoption d’un Code non consensuel. 

Dans un communiqué la fédération des Associations Islamique du Burkina déplore le fait de n'avoir pas été associé à la relecture du code des personnes et de la famille. Par ailleurs elle attire l'attention du Ministère sur le risque d'adoption d'un Code non consensuel. 

"La FAIB a appris à travers les médias, la relecture du Code des personnes et de la famille en cours. Par les mêmes canaux, elle a été informée qu'un atelier national de validation de l'avant projet de loi portant Code des Personnes et de la Famille a eu lieu du 17 au 21 juin 2019 à Koudougou.

Par lettre adressée au Ministère en charge de la Justice porteur du projet, avec ampliation au Ministère en charge du culte, la FAIB a fait part de sa préoccupation, au regard de la démarche estimée non participative du processus de la relecture de ce Code. La FAIB a déploré le fait qu'elle n'ait été ni impliquée ni consultée. C'est pourquoi elle a attiré l'attention du Ministère sur le risque d'adoption d'un Code non consensuel. Elle espère que les porteurs de cette révision reverront leur démarche pour plus de consensus autour du futur CPF, objet de toutes les attentions de notre part.

Par ailleurs, il nous a été donné de constater à travers les réseaux sociaux, un appel au public, à signer une pétition en vue du retrait d'une loi relative au code des personnes et de la famille ou encore à la question spécifique de l'âge minimum de mariage pour la jeune fille.

La FAIB voudrait informer le public du Burkina Faso en général et les musulmans en particulier qu'elle n'est nullement mêlée à cette pétition, dont elle ignore les objectifs réels des initiateurs.
Elle invite les fidèles musulmans à placer leur confiance en la FAIB qui a jusque là défendu les causes de la Oumma.

Qu'Allah bénisse le Burkina Faso!"

 

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