La cérémonie d’hommage aux victimes du putsch de septembre 2015 au cimetière de Gounghin a été marquée par le refus des parents des victimes d’assister à ce qu’ils ont qualifié de «mascarade» corroborant cela par un refus de saluer les autorités qui effectué ont le déplacement sur les lieux.
Présents en grand nombre sur le carré des martyrs, les blessés et proches des victimes, ont boycotté la cérémonie officielle, refusant de prononcer un discours et de serrer la main des autorités présentes dont le premier ministre Paul Kaba Thieba et le président de l'Assemblée nationale Salifou Diallo.
C'est après le départ des autorités, qu'ils ont effectué une "deuxième cérémonie d'hommage" et annoncé qu'ils ne participeront pas à la rencontre prévue avec le chef du gouvernement.
Ils ont estimé que cette activité ne signifie rien pour eux, ce qui importe c’est ce que justice soit fait au nom de leurs parents tombés lors du coup d’état. Monsieur Wangrawa, un d’entre eux, qui s’est confié aux journalistes avoue être déçu par la cérémonie organisé par les autorités. Il estime que cela fait un an que des gens sont mort et personnes n’ignore cela, ce n’est pas maintenant qu’ils vont se lever pour organiser une telle cérémonie. Ajoute-t-il avant de continuer en disant qu’il faudra être sérieux dans ce pays.