Les 15 nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont prêté serment le 29 juillet 2021 à Ouagadougou devant le Conseil constitutionnel comme le veut la loi avant leur prise de fonction effective.
C’était au cours d’une audience solennelle dirigée par le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou et en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, des représentants de la majorité présidentielle et de l’Opposition politique.
Après lecture des textes législatifs et règlementaires justifiant la tenue de l’audience solennelle et du curriculum vitae de chacun des nouveaux commissaires par le greffier en chef, le président du Conseil constitutionnel a débuté la prestation de serment.
Ainsi, tour à tour, chaque commissaire en levant la main droite a prononcé la formule consacrée après que le président du Conseil constitutionnel leur ait donné lecture de ladite formule :
« Je jure d’exercer mes fonctions en toute intégrité, objectivité et probité en m’abstenant de tout comportement susceptible de nuire à la totale transparence, dans l’organisation, la supervision des opérations électorales et référendaires et en accomplissant conformément à la loi et avec loyauté, honneur et patriotisme les tâches liées à mes fonctions. Je le jure ».
Le président, Kassoum Kambou a pris acte de la prestation de serment des 15 membres de la CENI, les a félicités et renvoyés à l’exercice de leur fonction.
Un procès-verbal de l’audience sera dressé à toutes fins utiles a-t-il fait savoir tout en renvoyant l’équipe entrante à l’exercice de son mandat de 5 ans.
« Tout au long de votre mandat, faites-en sortes que les acquis précédents soient capitalisés et que les erreurs soient corrigées. Vous éviterez ainsi la marche à reculons de la démocratie burkinabè », les a-t-il conseillés.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pengdwendé Clément Sawadogo a salué la fin de la crise au sein de la CENI et s’est réjoui que l’ensemble des acteurs aient contribué à sa résolution.
« Ainsi se construit les grandes nations. On ne peut pas éviter de telle difficultés. Mais, à un moment donné chacun fait appel à sa sagesse, à son sens de l’acceptation pour faire la paix des braves », a déclaré le ministre en charge des libertés publiques.
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