Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a regagné Ouagadougou cette nuit de retour de Paris en France, où il a eu ce midi un déjeuner de travail avec son homologue Emmanuel Macron.
Dans leur tête-à-tête, les deux chefs d’Etat ont examiné la coopération entre le Burkina Faso et la France, ainsi que la situation de la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région du sahel.
« Les deux chefs d'Etat avaient besoin de se rencontrer pour préparer le sommet du G5 Sahel de N'djaména qui va avoir lieu dans quelques jours. Comme vous le savez, cela fait un an que nous avons eu le Sommet de Pau.
Un sommet qui avait débouché sur un accord soutenu par une Feuille de route. Un comité de suivi fait régulièrement le point de la situation. Et pour les engagements qui ont été pris de part et d'autre, Il y a eu des avancées, mais il est question de voir les acquis que nous avons engrangés en une année », résume le Ministre des Affaires étrangères Alpha Barry.
Le Burkina connaît une certaine accalmie, relève-t-il, mais la situation reste préoccupante. Pour le sommet du dans la capitale tchadienne, il s’agira de revisiter les conclusions du sommet de Pau en France, tenu en janvier 2020. « Pau se déclinait en quatre piliers: la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités des armées, le retour de l'Etat et le développement.
Si nous avons des acquis en termes de lutte contre le terrorisme, il faut que l'Etat et les services puissent se réinstaller dans les zones où le calme revient, et il faut également que si l'Etat se réinstalle, que le développement puisse suivre pour accompagner les populations », ajoute le chef de la diplomatie burkinabè.
N'djaména va être encore plus « déterminant », conclut Alpha Barry, qui estime qu'il était important qu'il y ait une harmonisation de points de vues, sur certaines questions avant le rendez-vous de la capitale tchadienne.
Direction de la communication de la présidence du Faso