La coopération Burkina Faso-OCI s’annonce prometteuse dans le domaine humanitaire. En marge de la 51e session du Conseil des ministres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenue à Istanbul, la délégation burkinabè a renforcé ses liens avec les agences de l’organisation.
Un soutien accru pour les déplacés internes et les réfugiés
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a d’abord échangé avec le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’OCI, M. Tariq Ali Bakhit. Celui-ci a réaffirmé l’engagement de l’organisation à accompagner le Burkina Faso face aux défis humanitaires.
Dans ce cadre, la coopération Burkina Faso-OCI s’élargit à une deuxième phase de projet en faveur des femmes déplacées internes et réfugiées. Ce financement, obtenu lors d’une récente conférence des donateurs, témoigne de la solidarité des États membres envers le peuple burkinabè.
Le ministre s’est ensuite entretenu avec le Directeur exécutif du Fonds de solidarité islamique (FSI), M. Mohammed bin Sulaiman Abalkhayl. Le FSI a placé le Burkina Faso parmi ses priorités et prévoit des projets concrets dans les secteurs de l’eau potable et de l’éducation.
Les responsables des deux agences ont annoncé leur intention de visiter le Burkina Faso. Cette étape vise à mieux comprendre les réalités du terrain pour une mise en œuvre efficace. Selon le ministre burkinabè, la coopération Burkina Faso-OCI doit aller au-delà des annonces pour se traduire par des résultats tangibles.
Des projets réalistes à fort impact
Dans un contexte de baisse des financements, le Burkina Faso privilégie désormais les projets à budget modéré mais à fort impact. Le ministre a encouragé les partenaires de l’OCI à suivre cette voie, fidèle aux principes d’une solidarité agissante.
Enfin, le ministre a salué l’action de la Croix-Rouge, partenaire historique du pays. L’association d’un don de semences à l’aide alimentaire a permis aux bénéficiaires de produire plus que ce qu’ils ont reçu. Cette approche s’inscrit dans la logique recherchée pour toute coopération Burkina Faso-OCI : aider les populations à devenir autonomes.