Les quatre juges de la Chambre d’appel de la CPI se sont prononcés ce 19 juillet sur l’appel de la Défense de Gbagbo contre le refus d’accorder la liberté provisoire à leur client prononcé le 10 mars 2017.
Selon le juge président Piotr Hofmanski, assisté de Kumiko Ozaki, Sanji Mmasenono Monageng, Howard Morison et Chang-ho Chung, la chambre de première instance a commis des erreurs dans ses décisions de maintenir l’ex chef d’Etat en prison.
Notamment sur la question de son âge, sa santé et de n’avoir pas tenu compte de la présomption d’innocence de l’accusé lors de ses précédents desdites décisions.
La chambre d’appel a donc renversé la décision de la chambre de première instance qui refusait la liberté provisoire. Un autre réexamen de la demande de liberté basé sur les erreurs avancées par la Chambre d’ Appel aura lieu.
"La chambre de première instance doit réexaminer ces erreurs sur la détention de M. Gbagbo. Tant qu’elle n’est pas tranchée M.Gbagbo restera en prison. La nécessité ou non de son maintien en prison sera alors tranchée”, a indiqué Piotr Hofmanski.