Suite au coup d’Etat du 16 septembre 2015, le peuple burkinabè est entré dans une résistance victorieuse qui a permis de mettre en échec la tentative de remise en cause des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
C’est dans le cadre de cette résistance populaire que les travailleurs des secteurs privé et public ont obéi au mot d’ordre de grève lancé par l’Unité d’action syndicale (UAS). Il nous est revenu que certains employeurs ont exigé des lettres d’explication aux travailleurs entrés en résistance et opéré des retenues de salaire pour fait de grève.
Le Gouvernement de la Transition condamne sans appel ces mesures de représailles et exige le rétablissement des travailleurs arbitrairement sanctionnés dans leurs droits. Il rappelle qu’aux termes de l’article 167 de la Constitution, la désobéissance civile est un droit reconnu à tous les citoyens. Par conséquent, nul ne saurait être sanctionné pour avoir usé de ce droit citoyen.
Ministère de la Fonction publique, du travail et la sécurité sociale