Le président de la Cour des Comptes, Monsieur Train Raimond PODA, a officiellement remis le lundi 24 avril 2017, le Rapport public 2015 de l’institution au Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE.
Monsieur PODA a expliqué que cette remise annuelle du rapport est une « obligation légale, conformément aux textes qui régissent le fonctionnement de la Cour des Comptes ». Ce rapport fait, selon lui, le point des actions menées au niveau des trois chambres, à savoir « la Chambre chargée des opérations de l’Etat, la Chambre des opérations des collectivités territoriales et celle des entreprises publiques ».
Comportant au total 316 pages, le Rapport public 2015 de la Cour des Comptes porte essentiellement sur le contrôle de gestion au niveau des trois Chambres.
Concernant la Chambre des opérations de l’Etat, le président de l’institution a confié avoir constaté « des retards dans la transmission des documents administratifs, la non production du compte général de l’Administration des finances et la mauvaise gestion des véhicules de l’Etat ».
Pour la Chambre des opérations des collectivités territoriales, l’institution a relevé le mauvais suivi des ressources transférées de l’Etat aux collectivités et le non-respect des règles des marchés publics.
Pour ce qui est de la Chambre chargée des entreprises publiques, « on peut noter la faible performance des programmes et des projets et la méconnaissance des textes régissant ces structures », a confié Monsieur PODA.
Du reste, le point commun entre toutes les Chambres, a ajouté le président de la Cour des Comptes, c’est « l’insuffisance des justifications de déblocage des fonds ».
Répondant à une question sur les actions de la Cour des Comptes
relatives aux manquements, Monsieur Train Raymond PODA a dit avoir fait « les constats et les recommandations pour que la situation s’améliore ». Par ailleurs, il a expliqué que la Cour peut avoir recours aux référés pour interpeller les premiers responsables des structures sur les recommandations faites.
Aussi, un deuxième type de contrôle dit juridictionnel, permet, à l’en croire, « d’engager des sanctions contre les personnes responsables des fautes de gestion ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso