La Cour d’appel de Ouagadougou a accueilli, le vendredi 12 décembre 2025, une audience solennelle marquant l’entrée officielle de vingt nouveaux magistrats. En levant la main droite devant la juridiction, les impétrants ont prêté serment, scellant ainsi leur engagement au service de la justice burkinabè. Cet acte symbolique et juridique constitue une étape obligatoire avant toute prise de fonction judiciaire.
Présidée par le Premier Président Adama Nana, l’audience de la Cour d’appel de Ouagadougou s’est déroulée en présence de hautes autorités judiciaires. Ainsi, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Adama Ouédraogo, ainsi que plusieurs responsables judiciaires, ont honoré la cérémonie. De plus, leur présence a souligné l’importance institutionnelle de la prestation de serment.
Devant la juridiction, chaque magistrat a déclaré son engagement à exercer ses fonctions avec impartialité et respect strict de la loi. Par conséquent, la Cour d’appel de Ouagadougou a rappelé que ce serment représente la porte d’entrée légale dans la magistrature. Cette exigence, déjà observée lors de précédentes rentrées judiciaires, garantit la crédibilité et la légitimité de l’institution.
Cour d’appel de Ouagadougou : rigueur et responsabilité exigées
Au cours de l’audience, le procureur général, Pingrédewindé Désiré Sawadogo, a insisté sur les valeurs fondamentales attendues des nouveaux magistrats. Ainsi, la rigueur, la probité et le sens élevé de la responsabilité devront désormais guider leur action quotidienne. Selon lui, la Cour d’appel de Ouagadougou incarne une justice qui se doit d’être exemplaire et proche des citoyens.
Par ailleurs, le procureur général a invité les nouveaux assermentés à s’approprier les réformes en cours portées par le Garde des Sceaux. En effet, ces réformes visent l’humanisation de la justice, notamment à travers le développement du travail d’intérêt général. Cette orientation rappelle des initiatives antérieures cherchant à proposer des alternatives crédibles à l’emprisonnement.
À l’issue de la cérémonie, la Cour d’appel de Ouagadougou a déclaré les vingt magistrats aptes à être installés dans leurs juridictions respectives. Ainsi, ils rejoindront plusieurs tribunaux de grande instance à travers le pays, ainsi que le tribunal de travail de Koudougou. Leur affectation concerne aussi bien des postes de juges au siège que de substituts du Procureur du Faso.
Cependant, cette nouvelle vague de magistrats renforce les capacités du système judiciaire national. De plus, la Cour d’appel de Ouagadougou contribue, à travers cette audience, à consolider la confiance des citoyens dans la justice. En s’appuyant sur ces nouveaux acteurs, l’institution poursuit son rôle central dans la consolidation de l’État de droit.


















