Hanny Tchelley, ex-animatrice télé à la RTI, est réapparu, après plusieurs années de silence. En compagnie de son époux, François Kency, a rencontré le mercredi 24 août, dernier, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, détenus à La Haye aux Pays-Bas. Sur Facebook, elle a donné des nouvelles fraîches des deux politiciens ivoiriens en procès à la Cour pénale internationale (CPI). Ensuite, elle menace de faire des révélations si des personnes veulent récupérer politiquement leur visite
Selon nos confrère de l’Intelligent d’Abidjan, c’est avec photos à l’appui, qu’Hanny Tchelley a utilisé sa page Facebook pour relater le jeudi 25 août 2016 quelques instants de la récente visite que l’une de ses proches, son époux, l’artiste-musicien François Kency, et elles ont rendu à Laurent Gbagbo et Blé Goudé. « Visite à La Haye ce mercredi 24 août 2016 », commence-telle son post, avant d’indiquer que les « retrouvailles » étaient « émues le matin avec (…) Charles Blé Goudé. Puis, poursuit-elle, « l’après-midi, joie et rires » avec Laurent Gbagbo.
Qualifiant ensuite cette visite de « retrouvailles familiales », Hanny Tchelley précise que l’ex-président ivoirien « n’est ni grabataire, ni malade, ni en incapacité ». Selon elle, Laurent Gbagbo « a tous ses esprits » et « mange dans de la porcelaine », plutôt que « dans des “assiettes en plastique’’ », comme cela a pu être lu dans la presse en Europe. Elle ajoute, d’ailleurs, qu’« aucun garde » ne “crie’’ sur lui “derrière des barreaux’’, tel que rapporté également par la même presse. Laurent Gbagbo, confie-t-elle, « bénéficie au contraire du respect de tout le personnel pénitentiaire avec qui » son époux et elle ont « encore discuté » le jeudi 25 août 2016. Un personnel qui, à en croire Hanny Tchelley, « a conscience de ce qui se joue… ».
Au terme de son post, l’ex-animatrice de la télévision nationale fait savoir que son époux et elles partagent « les mêmes valeurs morales, humaines et spirituelles » que Gbagbo et prévient : « c'est à lui que nous sommes fidèles, c’est pourquoi, nous ne répondons pas à tout, car nous avons un devoir de réserve... Mais que personne ne nous mêle à ses rêves et ambitions politiques, personnels. Parce que nous mettrons les pendules à l’heure désormais ! ».