Au terme d’une rencontre jeudi à Ouagadougou avec le gouvernement, le président de la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) Mathias Kadiogo a déclaré que «l’entretien s’est bien déroulé et le climat de confiance commence à revenir dans la maison».
Outre le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, à cette rencontre le gouvernement était représenté par les ministres en charge des Finances, Rosine COULIBALY, de la Fonction publique, Pr Séni OUEDRAOGO et de l’Education nationale, Pr Stanislas OUARO.
Devant la presse nationale, Mathias Kadiogo, président de la CS-MEF a affirmé que la confiance est en train de revenir, à l’issue de la rencontre présidée, mardi matin par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.
Après trois heures d’échanges, le président de la Coordination des syndicats du Ministère des finances (CS-MEF), Mathias KADIOGO, a affirmé à la presse que les « échanges ont porté sur le dialogue que le chef de l’Etat a appelé à installer avec le gouvernement et la reprise des activités au niveau du Ministère des finances ».
Toujours selon lui, « ce dialogue doit se poursuivre les jours à venir et portera essentiellement sur la plateforme déposé auprès de la Présidence du Faso le 14 mars 2018 et qui a eu aussi des points supplémentaires qui ont été transmis au Chef de l’Etat le 1er juin ».
«Le dialogue que nous venons d’avoir ce matin va se poursuivre les jours à venir et il portera essentiellement sur notre plateforme qui a été déposé auprès de la présidence du Faso, le 14 mars dernier qui a eu aussi des points supplémentaires transmis au Chef de l’Etat le 1er juin», a précisé Mathias Kadiogo.
De l’avis du responsable syndical, «il y a des lueurs d’espoirs». Donnant rendez-vous aux journalistes pour bientôt, le président de la coordination a ajouté : «lorsque nous allons trouver un terrain d’entente définitif, on vous mettra au courant».
La Coordination exige la satisfaction de sa plateforme comportant 7 points auxquels elle a ajouté deux autres points qui sont «la levée des sanctions abusives et autocratiques prises à l’encontre des travailleurs» et «le respect des libertés syndicales et démocratiques des travailleurs».