La conseillère, Mme Ouedraogo, magistrate de son état et désignée par le ministre de la justice a semble -t-il adressé sa démission à la présidente du CSC Nathalie Some.
Nathalie qui à été à Kosyam. Et selon le journal l’Événement elle serait allée se plaindre du comportement de ses collègues conseillers qu’elle ne supporterait plus. Dans son viseur, Cheick Karambiri et Désiré Comboigo. Ceux qui sont en tête et qui ne portent pas de gangs pour s’ériger contre la façon peu commode de régner de la patronne de l’institution de régulation des médias.
Pourtant, la réalité c’est que six des neuf conseillers sont en rupture de ban quasiment. Nathalie vit une crise de légitimité. En plus des nombreux soupçons de malversations dans sa gestion des derniers publics et pour lesquels l’ASCE est dans les murs du CSC depuis un certains temps.
Mme Ouedraogo qui fait partie des six opposés à Nathalie a démissionné pour convenance personnelles. Mais l’on sait que la situation était devenue intenable et les relations particulièrement tendue entre cette dernière très orthodoxe en matière de procédure et dame Nathalie. Avec ce départ, c’est peut être le début de la fin. D’autres conseillers pourraient lui emboîter le pas à défaut, ils mettront en oeuvre le blocage systématique de l’institution et l’autorité n'aura pas d’autre choix que d’intervenir par limiter les dégâts. Soit par une opération chirurgicale en revocant la présidente comme le projet était né sous la Transition puis abandonné ou soit en prononçant la dissolution du conseil en entier. En attendant le remplaçant de la démissionnaire par le ministre Bagoro, le bifteck de Nathalie semble très menacé plus que jamais.