Le système éducatif burkinabè a connu des difficultés depuis 1998 avec la mort de Norbert Zongo. Cette situation a engendré une vague de manifestations perturbant ainsi l’évolution normale des cours dans les établissements scolaires.
L’insurrection populaire survenue les 30 et 31 octobre 2014 et le coup d’état du 15 septembre 2015 ont accentué cette perturbation.
Déclaration de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) suite à la crise de l’éducation au Burkina Faso
La présente crise qui touche un domaine aussi sensible que celui de l’éducation, si elle ne trouve un dénouement rapide pourrait conduire le système éducatif dans un désastre, compromettant ainsi l’avenir de nos enfants.
C’est pourquoi nous parents d’élèves de l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) en appelons les parties prenantes de la crise en cours à privilégier la voix du dialogue et de la négociation pour trouver une solution idoine.
Pour ce faire, l’Association Nationale des Parents d’élèves des Ecoles Primaires Catholiques (ANPE/EPC) souhaite de la part du gouvernement, l’examen diligent des points de revendication de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) pour l’intérêt de la nation et ce, dans les meilleurs délais.
Aussi, elle invite les enseignants à la modération.
Par ailleurs, l’ANPE/EPC exhorte les élèves à la retenue et souhaite une forte implication de tous parents d’élèves dans la résolution de cette crise.
POUR L’EDUCATION DE NOS ENFANTS ; en avant !
VIVE LE BURKINA FASO !
QUE DIEU BENISSE LE BURKINA FASO, amen !
La présidente
Mme Da/Da G. Henriette