Des délégations de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement témoignent de leur compassion aux victimes de l’attaque

Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, a reçu le lundi 14 août 2017, des délégations de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement. Ils sont allés témoignées de leur compassion aux familles des victimes et marquer leur élan solidarité aux blessés.

Dans l’attaque du restaurant turc Aziz Istanbul, survenue dans la nuit du 13 au 14 août 2017 sur l’avenue Kwamé Nkrumah, l’hôpital Yalgado a reçu des victimes pour leur apporter des premiers soins d’urgence.

Selon un bilan fait par le Directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, Bibia Robert Sangaré, les victimes reçues aux urgences traumatologiques et viscérales sont au nombre de vingt cinq (25) dont trois victimes touchées mortellement sur les lieux du théâtre et une victime qui succomba de ses blessures au niveau des urgences.

Les victimes prises en charge par la cellule médico-psychologique sont au nombre de douze (12) a-t-il notifié. C’est dans ce contexte de douleur, qu’une délégation de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement a été s’enquérir de nouvelles des victimes et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Le vice président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Sankara, a souligné que la présence de toutes les composantes traduit le fait que les burkinabè regardent dans la même direction quand un malheur venait à frapper un seul fils du pays. A la suite du vice-président, le chef de fils de l’opposition Zéphirin Diabré, pour sa part a relevé que ce qui est arrivé aux populations incombe à tous les burkinabè «l’attaque tel perpétrée vise à désunir, à détruire la marque de solidarité que le peuple burkinabè s’est permis » a laissé entendre Zépherin Diabré.

Pierre Armand Béouindé maire de la ville de Ouagadougou, et sa délégation, ont traduit la marque de solidarité de toute la ville de Ouagadougou aux victimes et aux agents de santé qui ont pris en charge ces blessés.

Pour le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, c’est un sentiment d’incompréhension « un sentiment de révolte mais également un sentiment de sérénité parce que ce qui importe face à de tels actes, c’est de garder la tête froide et nous concentrer sur le seul combat qui vaille, le combat pour approfondir la liberté et la démocratie ».

Les victimes proviennent de divers nationalités : 7 burkinabè, 1 canadienne, 2 koweïtiennes, 1 français, 1 sénégalais, 1 nigérian, 1 libanais, 1 turc.

DCPM/Santé

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