L'affaire concernant l'administration de chloroquine à plus de 30 000 patients par le professeur Didier Raoult, de l'IHU de Marseille, a suscité de vives réactions et controverses au cours de la pandémie de Covid-19.
Cette semaine, plusieurs sociétés médicales ont pointé du doigt cette pratique et l'ont qualifiée d'"essai clinique sauvage géant" ainsi que d'"énorme scandale sanitaire".
Ces critiques font référence au fait que l'administration de la chloroquine n'était pas basée sur des essais cliniques rigoureux et contrôlés, mais plutôt sur une utilisation empirique et généralisée du médicament.
Les sociétés médicales soulignent que l'utilisation de la chloroquine dans le traitement du Covid-19 n'a pas été suffisamment étayée par des preuves scientifiques solides et que les effets secondaires potentiels n'ont pas été correctement évalués.
En conséquence, une perquisition a eu lieu à l'IHU de Marseille, où Didier Raoult exerçait en tant que directeur, afin de collecter des informations et des preuves concernant cette pratique.
Il convient de souligner que Didier Raoult a été critiqué et controversé pour ses méthodes de recherche et ses prises de position pendant la pandémie, mais il compte également des partisans qui soutiennent son approche.
Il est important de noter que les opinions et les réactions concernant les actions du professeur Raoult et l'utilisation de la chloroquine dans le traitement du Covid-19 sont divisées au sein de la communauté médicale et scientifique.
Des études rigoureuses ont depuis été menées sur l'efficacité de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19, et les résultats n'ont pas confirmé leur efficacité significative dans cette indication.
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