Djibril Bassolé : « Je n’ai joué aucun rôle, ni de conception, ni de préparation, ni d’exécution du putsch »

Depuis le putsch manqué, affaire qui lui vaut une autre inculpation, Djibrill Bassolé a été mis aux arrêts, puis placé en résidence surveillée. Depuis sa résidence surveillée l'ex patron de la diplomatie Burkinabé s'est confié à nos confrères du journal le monde. 

Dans cet interview Djibril Bassolé nie être le cerveau du coup d'état manqué de Septembre 2015. "Je n’ai joué aucun rôle, ni de conception, ni de préparation, ni d’exécution".

"Le cerveau, certainement pas (…) Ce que je peux dire, c’est après le putsch je me suis impliqué dans la recherche d’une sortie de crise. J’ai eu de nombreux entretiens téléphoniques avec des personnalités, dont le président sénégalais Macky Sall, qui était le président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest [Cédéao]. C’est d’ailleurs à la suite de cet entretien qu’il s’est rendu à Ouagadougou en compagnie du médiateur désigné, le président béninois Boni Yayi".

Selon lui l'intervention des chefs d'états de la sous région lui aurait peut être permis de se présenter aux élection . "La médiation de la CEDEAO aurait très probablement abouti à un accord politique pour l’organisation d’élections inclusives. Dans ces conditions, oui, j’aurais pu me présenter, sur la base d’un consensus politique. Mais je n’attendais pas un putsch pour pouvoir le faire !"

Djibril Bassolé n'as pas souhaiter revenir sur les écoutes téléphoniques entre lui et Soro Guillaume qui lui vaut pourtant son inculpation dans le dossier du putsch.

 

 

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