Entrepreneuriat et gestion sont devenus des choix stratégiques pour de nombreux jeunes bacheliers au Burkina Faso. Loin d’être une voie de secours, lancer son entreprise juste après le bac séduit de plus en plus d’élèves, en particulier ceux intéressés par l’innovation, le commerce et la prise d’initiative. Mais cette aventure demande des compétences solides, un accompagnement adapté et une formation rigoureuse.

De plus en plus d’écoles de commerce et d’universités intègrent désormais dans leurs cursus des modules en entrepreneuriat. Cela répond à une réalité : l’économie locale a besoin de créateurs d’emplois, pas uniquement de chercheurs d’emplois.

Une formation pour bâtir son projet

Choisir la voie de l’entrepreneuriat et gestion, c’est apprendre à transformer une idée en activité rentable. Les étudiants suivent des cours de comptabilité, de marketing, de droit des affaires, mais aussi de développement personnel. On leur apprend à rédiger un business plan, à convaincre des partenaires, à piloter leur activité.

Des établissements comme l’ESC, ISCOM, ESI ou l’Université Aube Nouvelle proposent des formations BTS ou Licence en gestion et entrepreneuriat. Ces cursus sont souvent associés à des incubateurs ou à des projets réels pour stimuler l’esprit d’initiative.

Entrepreneuriat et gestion : qui peut réussir ?

Tout le monde ne devient pas entrepreneur du jour au lendemain. Pour réussir en entrepreneuriat et gestion, il faut être motivé, autonome, curieux et résilient. Avoir un bon carnet d’adresses, comprendre les besoins du marché local et savoir s’entourer sont des atouts.

Des jeunes comme Awa, diplômée d’un BTS en gestion d’entreprise, ont lancé des marques de cosmétiques ou des services digitaux en partant de peu. Les histoires de succès sont nombreuses et inspirantes, à condition de faire preuve de méthode et de persévérance.

Entrepreneuriat et gestion : les débouchés sont variés

Se former en entrepreneuriat et gestion ne signifie pas qu’on doit forcément créer une entreprise. Ces compétences sont utiles dans de nombreux métiers : gestionnaire de PME, assistant administratif, chef de projet, responsable commercial. Les diplômés peuvent aussi travailler dans les ONG, les institutions publiques ou les incubateurs.

Créer sa start-up après le bac, c’est donc possible, mais mieux vaut le faire en s’appuyant sur des connaissances solides et des mentors expérimentés. Le Burkina Faso encourage d’ailleurs cette dynamique à travers des concours et des financements pour les jeunes entrepreneurs.