Fête du 8 Mars: voici ce que la première dame à dit a ses sœurs




Mes chères sœurs,

En ce jour 08 mars 2017, le monde entier célèbre la 160ème journée internationale de la femme. En ces moments solennels, nos premières pensées vont aux pionnières de l’héroïque lutte émancipatrice des femmes.

Plus d’un siècle et demi après depuis l’instauration de cette journée, la lutte continue et beaucoup de citadelles restent à prendre pour le plein épanouissement de l’autre moitié du Ciel.

Je suis particulièrement heureuse de prendre la parole en cette importante cérémonie commémorative de la Journée Internationale de la Femme, que célèbrent toutes les femmes à travers le monde.
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C’est pourquoi je voudrais, avant tout propos, adresser mes chaleureuses salutations et mes sincères remerciements à toutes et à tous pour la forte mobilisation de ce matin.

En votre nom à toutes, il me plait de saluer les parrains de la présente cérémonie pour leurs engagements aux côtés des femmes du Burkina Faso.

Je voudrais également adresser mes encouragements à Madame la Ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille ainsi qu’au comité national d’organisation, pour les soins mis dans la préparation de cet évènement majeur.

La tenue régulière de cette journée permet à notre pays d’être en phase avec la résolution 32/142, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en décembre 1977.
Pour mémoire, cette résolution consacre la célébration par les Etats membres d’une Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale.

Je voudrais également faire une mention spéciale à tous les partenaires nationaux et internationaux qui accompagnent le Burkina Faso dans l’organisation annuelle de cette commémoration.

En votre nom à toutes et à tous, je voudrais enfin saluer particulièrement les plus hautes autorités du pays pour l’attention portée aux femmes et à cette célébration.

Mesdames et Messieurs

Chères sœurs

Il vous souviendra que les thèmes des commémorations des deux (02) éditions passées étaient en rapport avec l’entreprenariat féminin pour stimuler la participation et l’inclusion des femmes au processus de développement en vue de promouvoir leur pouvoir économique.

Cette année, la 160ème journée internationale de la femme met l’accent sur l’inclusion sociale des femmes à travers le thème suivant «la valeur morale de la personne humaine : responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes ».
Au Burkina Faso la problématique de l’exclusion sociale des femmes a toujours été une question fondamentale, cruciale et continue d’être une préoccupation nationale.

En focalisant l’intérêt des populations et des acteurs œuvrant dans le domaine de la promotion de la femme, l’objectif essentiel est de tirer une fois de plus, la sonnette d’alarme sur ce fait qui constitue une entrave à la jouissance des droits de la femme, à son épanouissement et à sa pleine participation au développement national.
Fort heureusement aussi, les plus hautes autorités de notre pays en sont conscientes et développent sans cesse des actions fortes en vue de venir à bout de ce phénomène.
Au nombre de celles-ci, on retiendra notamment :
- la ratification, l’adoption et la prise de textes règlementaires et législatifs portant protection, promotion des droits des femmes et des jeunes filles, ainsi que la prise en charge des victimes d’exclusion sociale et autres violences;
- l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de lutte contre l’exclusion des filles et des femmes au Burkina Faso ;
- et le renforcement du cadre institutionnel en vue de meilleures actions.

Dans cette même dynamique, on peut mentionner la prise en compte de cette problématique dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), traduisant ainsi l’ambition des autorités de bâtir un Burkina Faso de paix, de prospérité et de justice sociale.

Chers invités

Mesdames et Messieurs

Malgré ces nombreux efforts consentis par le Gouvernement et l’ensemble des acteurs, des défis restent à relever.
Je citerai particulièrement celui de la forte adhésion de tous à la lutte contre toutes les formes d’exclusion sociale, cette pratique qui constitue autant de violations des droits humains.

Ce défi, il est de notre devoir à tous de le relever. Ainsi, nous contribuerons au respect de la valeur morale de la personne humaine, toute chose qui engage notre responsabilité collective et individuelle dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes.

Pour ma part, soyez rassurés de mon engagement constant à soutenir toutes les actions visant à améliorer les conditions de vie et d’existence des femmes de notre pays.

Avant de clore mon propos, je voudrais réitérer toute ma gratitude à tous ceux qui œuvrent quotidiennement pour la protection et la promotion des groupes défavorisés et vulnérables en général, et en particulier les femmes.

Je saisis l’occasion pour lancer un appel au Gouvernement, aux partenaires techniques et financiers, aux responsables coutumiers et religieux, aux élus nationaux et locaux, aux autorités politiques et administratives, aux associations féminines et mouvements de jeunesse, etc. pour renforcer, chacun en ce qui le concerne, son engagement pour la promotion de l’abandon de l’exclusion sociale des femmes au Burkina Faso.

Bonne fête aux femmes,
Bonne fête aux hommes qui nous accompagnent,

Je vous remercie pour votre bienveillante attention !

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