La conférence de presse du gouvernement s'est tenue ce vendredi 20 juillet 2018 à Ouagadougou avec comme intervenants, les ministres, de la communication et des relations avec le parlement, Rémis Dandjinou, de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo et de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo. Au menu, le bilan du forum national de la diaspora et la campagne agricole 2018.
D’entrée, le porte-parole du gouvernement a souligné la vigueur de la diplomatie burkinabè marquée notamment par le retour de la Chine et de l’Inde et bientôt celui des Pays-Bas. Il est également revenu sur la conférence à mi-parcours du PNDES qui montre qu’il y a des résultats probants. Citant la ministre en charge de l’économie, Rosine Coulibaly/Sori, Rémis Dandjinou a précisé qu’à la fin décembre 2017, le niveau de mobilisation des ressources propres s’élèvait à 2629,62 milliards de FCFA sur une prévision de annuelle de 3052,5 milliards de F CFA, soit un taux de mobilisation de 86,03%. Quant à la mobilisation des ressources extérieures, il ressort un taux de confirmation de 90,7%, soit 5053,73 milliards de F CFA pour des besoins estimés à 5570,2 milliards de F CFA. C’est donc un bilan à mi-parcours en termes de mobilisation des ressources plus que satisfaisant.
Répondant à une question sur les négociations entre le gouvernement et les syndicats du Minefid, le ministre en charge de la communication a indiqué que celles-ci se poursuivent. Pour ce qui est du cas Naïm Touré, il a affirmé que les réseaux sociaux ne doivent pas être une « zone » de non droit, avant d’appeler à la responsabilité de chacun dans le respect de la loi. Quant aux examens de rattrapage dans le sahel, le porte-parole du gouvernement a précisé que ceux-ci auront bel et bien lieu et que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour leur bon déroulement.
Élaboration d’une politique nationale de la diaspora
Prenant à son tour la parole, le ministre de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo est revenu sur le bilan du forum national de la diaspora. Selon lui, la rencontre a tenu toutes ses promesses malgré un contexte difficile. En termes de satisfaction, il a mentionné que sur 350 personnes attendues, le forum a enregistré 480 participants dont 228 burkinabè de l’extérieur. « Toutes les activités programmées ont été menées à bien avec comme éléments phares, la pose de la première pierre de la Cité de la diaspora, le partage d’expériences entre le participants et le dialogue direct avec le Président du Faso », a affirmé le ministre, Paul Tiendrebeogo. De cette rencontre, il en est sortie trois recommandations fortes, la mise en place de réseaux professionnels des burkinabè de l’extérieur, l’élaboration d’une politique nationale de la diaspora et la mise en place d’un comité de suivi des recommandations.
Une pluviométrie excédentaire à normale sur la quasi-
totalité du territoire national
A sa suite, le ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo s’est exprimé sur la campagne agricole qui s’est effectivement installée dans les régions du Burkina Faso. Il a souligné que le cumul pluviométrique au 10 juillet 2018 indique une situation déficitaire dans la majeure partie du territoire. Et d’ajouter que pour l’ensemble de la campagne agricole, l’Agence nationale de la météorologie a annoncé une pluviométrie excédentaire à normale sur la quasi-totalité du territoire national.
« De ce fait, l’on peut espérer une campagne agricole fructueuse », se réjoui le ministre, Jacob Ouédraogo. Il a par ailleurs annoncé que pour la présente campagne, il est attendu une production de 5 800 000 tonnes de céréales, plus de 1 500 000 tonnes de culture de rente et 979 900 tonnes d’autres cultures vivrières.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement aux dires de Jacob Ouédraogo, a consentis aux profits des producteurs et productrices agricoles, 16 000 tonnes d’engrais, 8 155 tonnes de semences améliorées, 1 150 000 bouture de manioc et de patate, 27 400 unités d’équipements agricoles, 10 500 animaux de trait et 20 000 litres de pesticides. « Pour le bon déroulement de la campagne, nous encourageons les producteurs à l’utilisation de semences améliorées, d’engrais de qualité et des pesticides homologués », a ajouté Jacob Ouédraogo.
DCPM/Ministère de la communication et des relations avec le parlement