Selon une note anonyme circulant sur les réseaux sociaux, des policiers demanderait le départ du ministre de la sécurité, du Directeur général de la Police nationale, du Directeur régional central, du directeur des Unités d’intervention.
La raison ? Leurs revendications n’auraient pas trouvé de réponse satisfaisante auprès du ministre de la sécurité Simon Compaoré. Une rencontre a eu lieu le 16 avril 2017 avec le ministre de la sécurité Simon Compaoré. Une déclaration, signée sommairement par « La Troupe », le mentionne et plusieurs sources contactées l’ont confirmé.
Les policiers auraient demandé, à connaître le contenu des contrats avec le privé pour avoir une idée des contreparties financières. Cette « doléance » ne passerait pas du côté de la hiérarchie, précisément du directeur général, selon la perception des policiers. Promesse aurait été faite, il y a au moins un mois, que la situation allait se décanter, toujours selon cette source.
Ne voyant rien venir après un mois d’attente et suite à la réunion infructueuse du 16 avril, les intéressés auraient décidé de ne pas assurer le service de sécurité dans les structures privées à compter de ce 18 avril.
En réaction à d’éventuelles sanctions, les éléments préviennent : « Si quelque chose arrive à un policier, sanction ou autre, ça va chauffer ».