Des syndicats de l’Education ont appelé vendredi, le gouvernement à respecter la revalorisation des indemnités servies lors des examens scolaires et professionnels, afin d’assurer le déroulement serein de la session de 2017.
«Nous dénonçons le mépris du gouvernement à satisfaire nos négociations sur la question des indemnités servies aux examens scolaires et professionnels de la session de 2017», a indiqué le secrétaire général adjoint (SGA) de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’Education (F-SYNTER) Souleymane Badiel.
- Badiel s’exprimait ce vendredi à Ouagadougou à l’occasion d’une conférence de presse.
Pour lui, la rencontre a pour objectif de faire le point de l’évolution des négociations, que l’ensemble des organisations syndicales de l’Education ont eu avec le gouvernement sur la question des indemnités ; liées à l’organisation des examens scolaires et professionnels de 2017.
Le SGA de la F-SYNTER a en outre, expliqué que des discussions ont eu lieu avec les autorités et les syndicats à l’issue desquelles, un accord a été trouvé sur la question.
A cet effet, Il s’est dit donc surpris de l’attitude du ministre de l’Education nationale qui refuserait selon lui, de signer cet accord, car les taux sollicités (arrêtés) font évoluer considérablement le budget des examens.
«Nous avons exprimé notre surprise étant entendu que les négociations se sont déroulées avec lui-même (ministre de tutelle) qui a donné des orientations sur lesdites négociations et se sont également poursuivies avec ses techniciens. Par moment ils ont suspendu les échanges pour se référer à lui afin qu’on finalise le protocole d’accord », a-t-il confié à la presse.
Selon ce responsable de la F-SYNTER, le présent point de presse vise à alerter l’opinion publique sur ces aspects indemnitaires et d’interpeller l’Etat sur la finalisation de l’accord afin de permettre une organisation sereine des examens de la session de 2017.
Il a par ailleurs, signifié qu’en septembre 2016, le gouvernement avait convenu avec les syndicats qu’il allait ajuster de façon positive les indemnités servies aux examens.
Et d’ajouter que les échanges sur la question des indemnités ont été menés sans faire de la surenchère en présence des acteurs du domaine éducatif.
«Nous ne demandons pas une augmentation sur l’ensemble des indemnités mais sur un certain nombre d’aspects où les gens travaillent dans des conditions difficiles », a ajouté le SGA, Souleymane Badiel.
Poursuivant ses explications, il a signalé qu’ils sont rémunérés à trente mille (30 000FCFA) à la fin de chaque session et de poursuivre que « les propositions faites ne sont pas extraordinaires et c’est en fonction des indemnités que les taux ont été fixés ».
«Si le gouvernement d’ici là ne réagit pas, nous allons retourner à nos bases qui nous interpellent pour en discuter avec elles. Nous pensons que l’attitude des autorités va donner la suite des actions à mener» a-t-il conclu.
Agence d’Information du Burkina