Alors que la prochaine rencontre de la CEDEAO concernant une éventuelle intervention armée au Niger approche rapidement, des divisions émergent clairement entre les principales entités africaines sur la meilleure marche à suivre. L’attitude à adopter face à la situation politique instable du Niger fait débat entre l’Union africaine et la CEDEAO.
La CEDEAO et son projet d’intervention
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a marqué son intention d’intervenir militairement au Niger, avec une réunion planifiée les 17 et 18 août. Cependant, des obstacles surgissent à l’horizon en raison des dissensions parmi les acteurs clés du continent africain.
L’opposition de l’Union africaine
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), lors d’une session le 14 août, a exprimé clairement son opposition à une intervention armée. En effet elle préfére d’autres méthodes pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger. Selon une révélation du journal Le Monde, le CPS a choisi non seulement de rejeter l’approche militaire mais également de suspendre temporairement le Niger de toutes activités de l’UA.
Prochaines étapes
Avec cette décision de l’UA, les chefs d’état-major de la CEDEAO, se préparant à se rencontrer au Ghana les 17 et 18 août, se trouvent devant un dilemme. Initialement prévue pour le samedi précédent, cette réunion cruciale a été reportée pour des raisons techniques. Elle se tiendra dans le contexte d’une décision récente de la CEDEAO de déployer leur « force en attente » pour rétablir le président du Niger, Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État le 26 juillet.
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