Le ministre en charge de la justice René Bagoro a animé un point de presse ce vendredi 7 juillet 2017 en fin d’après-midi à Ouagadougou. Une sortie médiatique qui fait suite à l’avis émis par le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, lors de sa 78ème session, jugeant la détention de Djibrill Bassolé d’arbitraire.
René Bagoro s’est inscrit en faux contre l’avis du groupe de travail de l’ONU.
le Burkina Faso va demander le réexamen de l’affaire par la procédure de révision en vertu du paragraphe 21, alinéa c du Document A/HRC/33/66 du Conseil des droits de l’homme sur les méthodes de travail du Groupe de travail sur la détention arbitraire du 12 juillet 2016.
"la procédure dans le cadre de l’affaire dite du putsch du 16 septembre, a été engagée dans le strict respect du droit burkinabé et plus particulièrement du code de Justice militaire adopté le 24 mai 1994 et du code de procédure pénale. Le Burkina Faso se réjouit de ce que dans le cadre de l’examen de la plainte du Général Djibril BASSOLE, le Groupe de travail n’a retenu comme justifiée, aucune des accusations relevant de la manipulation du droit. Cela confirme qu’après près de deux ans d’instruction, la procédure engagée contre le Général Djibril BASSOLE, suis son cours de façon totalement régulière, comme l’a constaté le Groupe de travail lui-même". a confié Réné Bagoro.
En tout état de cause le Général Djibrill Bassolé restera en prison. Selon le ministre en charge de la justice tant que les voies de recours ne seront pas épuisées, «on ne peut pas parler d’exécution de l’avis du groupe de travail de l’ONU ».