Cet après-midi du 4 septembre 2017, le ministre de la Sécurité, a rencontré les commerçants, riverains et habitants de l'avenue Kwamé N'krumah. L'ordre du jour, les questions sécuritaires et les divers. L'on peut dire une chose, Simon Compaoré n'a pas changé de dialogue.
D'entrée de jeu, Simon COMPAORE a indiqué le but de la rencontre: "Nous avons tenu à rencontrer les riverains et exploitants de Kwamé N'Krumah pour leur expliquer les mesures que nous avons prises afin que...nous puissions travailler en harmonie".
De "nouvelles mesures fortes"
"Des mesures fortes sont en train d'être prises...car cette avenue porte le nom d'un grand panafricain et il n'est pas question d'abdiquer".
"Nous avons les moyens, nous avons les hommes"
"Nous avons les moyens...Nos jeunes gendarmes et policiers sont là et ne demandent qu'à pouvoir défendre leur patrie. Nous avons les hommes".
"L'avenue redeviendra belle"
"Nous prendrons les mesures à même de rendre belle à nouveau cette avenue. Rassurez-vous, il ne s'agit pas de mesures ponctuelles comme certains ont pû s'en inquiéter, mais ce sont plutôt des mesures perrennes. Vous verrez dans les mois à venir ce que serra l'avenue Kwamé N'Krumah; Nous invitons tout le monde à venir sur cette avenue constater de visu que la sécurité est une réalité".
"Les vigils mal formés?"
"Les banques sont opérationnelles et...pour rien au monde personne ne déménagera. Nous allons rencontrer les maisons de sécurité privée afin qu'ils prennent des directives pour de meilleures formations des agents"
Le "Mais!"
Cependant, a admis le Ministre de la Sécurité, Simon COMPAORE, il n'y a pas "cette ville où l'on puisse dire que la sécurité est garantie à 100%. La vie va continuer sur Kwamé N'krumah, il n' y a pas de quoi fouetter un chat".
Les commerçants sont sortis de la rencontre, qui confiants, qui attendant de voir car pour Rasmané, vendeur de pièces auto sur Kwamé N'Krumah, "On nous a trop dit cà. Nous attendons de voir. Il ne faudrait pas oublier des zones comme Ouaga 2000 où les "blancs" sont désormais de plus en plus fréquents". Pour Ramatou, "je m'attendais à mieux que cela. Est-ce que ça ça va changer grand chose sur nos commerces. Imaginez un hôtel qui paye 3 millions par mois pour la sécurité, quelles recettes peuvent en sortir? "
C'est sur cette interrogation que nous avons pris congé afin de constater les "nouvelles mesures" prises sur l'avenue.