Malgré le retrait annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, la Côte d’Ivoire garantit la stabilité des échanges commerciaux. Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, a affirmé que cette décision n’affectera pas les relations économiques.
L’UEMOA, un Pilier pour les Relations Économiques
Lors de la présentation du budget de son ministère, M. Diarrassouba a expliqué que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) jouera un rôle clé dans la continuité des échanges. Grâce à ses mécanismes d’intégration économique, l’UEMOA garantit un cadre stable pour maintenir les liens commerciaux, même en dehors de la CEDEAO.
Le ministre a aussi souligné l’existence de solutions alternatives pour pallier d’éventuelles difficultés. Ces mesures montrent la détermination de la Côte d’Ivoire à préserver ses relations économiques régionales malgré les défis géopolitiques actuels.
L'Importance du Marché Régional et du Partenariat avec le Mali
Le marché régional demeure crucial pour les entreprises ivoiriennes. Selon M. Diarrassouba, certaines réalisent jusqu’à 40 % de leur chiffre d’affaires grâce aux échanges dans la région. Cette interconnexion économique reflète l’importance de maintenir une coopération mutuellement bénéfique.
Le Mali, en particulier, reste un partenaire commercial majeur pour la Côte d’Ivoire. Avec des exportations ivoiriennes atteignant 909 milliards de francs CFA, il occupe la troisième place parmi les partenaires commerciaux de la Côte d’Ivoire et la première au sein de la CEDEAO. Ces chiffres illustrent le poids des relations bilatérales, renforçant l’assurance d’un maintien des échanges malgré le contexte actuel.
En somme, la Côte d’Ivoire, appuyée par l’UEMOA, réaffirme son engagement à garantir la stabilité des échanges commerciaux et économiques dans la région.
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