Au Burkina Faso comme ailleurs, le métier d’ingénieur en génie civil attire de nombreux bacheliers, surtout en série D et F. Ce métier est au cœur de la transformation du pays, avec des projets majeurs dans le bâtiment, les routes, les ponts et les infrastructures. Derrière chaque chantier ambitieux, il y a un ingénieur en génie civil, garant de la qualité, de la solidité et du respect des normes.
Formés à résoudre des problèmes techniques complexes, les ingénieurs en génie civil combinent calculs, créativité et responsabilités de terrain. Leurs compétences sont aujourd’hui recherchées par les entreprises du BTP, les bureaux d’études, et les services techniques de l’État.
Quelles missions concrètes ?
Le métier d’ingénieur en génie civil, c’est avant tout concevoir, planifier et superviser la réalisation d’ouvrages. Il intervient dès l’étude de faisabilité du projet, choisit les matériaux, détermine les coûts, et s’assure du respect des délais. Il collabore avec des architectes, des géotechniciens, et des conducteurs de travaux.
Au quotidien, il se rend sur les chantiers, vérifie les plans, contrôle la qualité des fondations, du béton ou de l’armature. Il doit aussi gérer les imprévus : retards de livraison, météo, contraintes de sécurité. Un métier passionnant, mais exigeant.
Le métier d’ingénieur en génie civil : quelles qualités et formations ?
Pour exercer ce métier, il faut être rigoureux, logique, organisé et doté d’un esprit d’analyse. La gestion d’équipe est essentielle, car l’ingénieur encadre souvent plusieurs corps de métier. La capacité à travailler sous pression est également requise.
Au Burkina Faso, plusieurs écoles proposent une formation en génie civil : l’Institut 2iE, l’ISIG, l’ESIM ou encore l’Université Joseph Ki-Zerbo. Il est possible de suivre un BTS, une licence ou un cycle ingénieur selon ses ambitions. Les meilleurs profils peuvent aussi poursuivre à l’international.
Le métier d’ingénieur en génie civil : des débouchés solides et durables
Le métier d’ingénieur en génie civil offre de nombreux débouchés dans un contexte de croissance urbaine et de grands projets d’infrastructures. Le gouvernement burkinabè investit chaque année dans les routes, les hôpitaux, les logements sociaux ou les barrages. Le secteur privé, de son côté, reste très dynamique avec les entreprises de BTP.
Le métier permet aussi d’évoluer vers des postes de direction technique, de chef de projet ou même de consultant indépendant. De plus, de nombreuses ONG et organisations internationales recrutent des ingénieurs locaux pour leurs programmes de construction.