Dakar, 4 septembre 2024 – L'Assemblée nationale du Sénégal a rejeté un projet de révision de la Constitution proposé par les nouvelles autorités. Bassirou Diomaye Faye, le président élu en mars, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, ont subi un revers majeur car ils n'ont pas de majorité parlementaire.
Les députés ont refusé la révision par 83 voix contre 80. Les débats, marqués par des tensions, ont été largement suivis sur les réseaux sociaux. Le projet visait à supprimer le Haut conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental. Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko avaient promis cette suppression pour mieux utiliser l'argent public.
révision de la Constitution: Une majorité parlementaire indispensable
Pour appliquer leurs politiques de rupture et leur vision panafricaniste, Faye et Sonko ont besoin d'une majorité parlementaire. Or, l’Assemblée nationale reste dominée par les alliés de l’ancien président Macky Sall. Le président peut dissoudre l’Assemblée, mais seulement après deux années de législature. À partir du 12 septembre, cette option deviendra possible. La presse a rapporté cette information en citant un avis du Conseil constitutionnel.
révision de la Constitution: Réactions et conséquences
Le président Faye a pris acte du rejet de la révision et a souligné une "rupture profonde entre les députés et les aspirations populaires". De son côté, la coalition de l'ancien président Macky Sall accuse le gouvernement de chercher à provoquer des législatives anticipées. Abdou Mbow, un membre de cette coalition, a annoncé qu'il déposera bientôt une motion de censure contre le gouvernement.
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