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Le préfet d’Abidjan

Le préfet d’Abidjan interdit la marche du Front Commun

Le préfet d’Abidjan a décidé d’annuler la marche annoncée par le Front Commun, regroupant le PPA-CI et le PDCI-RDA. Cette décision est tombée ce mardi 29 juillet 2025, à l’issue d’une rencontre avec une délégation de la coalition politique dans ses bureaux. La marche était prévue pour le 2 août prochain, soit trois jours avant la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Selon les autorités préfectorales, cette interdiction de la marche du Front Commun serait motivée par des considérations de sécurité publique. Dans le contexte actuel, les forces de défense et de sécurité sont déjà fortement mobilisées pour encadrer les festivités nationales. Autoriser une marche politique, aussi pacifique soit-elle, pourrait engendrer des perturbations dans la capitale économique.

L’opposition crie à la restriction des libertés

Les membres du Front Commun n’ont pas encore officiellement réagi, mais l’annonce de cette décision suscite déjà des remous. Une conférence de presse est annoncée pour ce mardi à 14h au siège du PPA-CI, avec une déclaration attendue de Damana Pickass. Le climat politique est de plus en plus tendu, alimenté par des prises de parole critiques de l’opposition, dénonçant une dérive autoritaire du régime en place.

Dans les rangs du PDCI-RDA et du PPA-CI, l’interdiction de la marche du Front Commun est perçue comme une atteinte grave à la liberté de manifester. Pour certains observateurs, cette mesure rappelle des épisodes similaires survenus lors des périodes électorales passées, notamment en 2020, où des manifestations avaient également été réprimées.

Le préfet d’Abidjan accuser de restreindre les libertés

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à commémorer son indépendance, cette interdiction de la marche du Front Commun vient raviver un débat crucial. Peut-on célébrer la souveraineté d’un pays tout en restreignant les libertés fondamentales ? Le droit de manifester, garanti par la Constitution ivoirienne, semble aujourd’hui conditionné par des enjeux sécuritaires et politiques.

La décision du préfet interroge également sur l’espace accordé à l’opposition dans le jeu démocratique ivoirien. Dans un pays ayant connu de fortes tensions politiques ces dernières années, la régulation de l’espace public reste un sujet hautement sensible.

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