Lutte contre la criminalité urbaine : la Police nationale vient de porter un coup important à un réseau criminel qui sévissait dans plusieurs quartiers de Ouagadougou. En effet, le Commissariat de Police de l’Arrondissement n°05 a mis fin aux activités de deux individus qui se faisaient passer pour des Forces de défense et de sécurité. Ainsi, cette opération confirme la détermination constante des services de sécurité à protéger les populations face à des méthodes criminelles de plus en plus élaborées.
Lutte contre la criminalité urbaine oblige, les enquêteurs ont révélé que les deux malfrats opéraient principalement la nuit, à moto, dans des zones ciblées de la capitale. En effet, ils agissaient notamment à Ouaga 2000, autour du monument des Héros nationaux, à la zone Salitas, à Sabtoana, mais aussi dans les quartiers Garghin, Nagrin et Bonheur-ville. Ainsi, ils ciblaient des personnes isolées dans des véhicules ou sur des motos, souvent dans des situations jugées compromettantes.
Par ailleurs, les suspects se présentaient comme des policiers, des gendarmes ou même des agents du renseignement, évoquant de prétendus contrôles déclenchés par des drones de surveillance. De ce fait, ils instauraient un climat de peur, rappelant à leurs victimes le contexte sécuritaire national, comme cela avait déjà été observé lors d’anciennes affaires d’usurpation d’uniformes signalées à Ouagadougou.
Lutte contre la criminalité urbaine : extorsions, menaces et humiliations
Lutte contre la criminalité urbaine prend ici une dimension particulièrement choquante, car les victimes étaient contraintes de verser d’importantes sommes d’argent sous la menace. En effet, les faux FDS imposaient des paiements allant de 500 000 à 2 000 000 FCFA, parfois après des séances d’intimidation, d’exercices physiques forcés ou de chantage sexuel. De plus, les malfaiteurs filmaient certaines scènes afin de renforcer la pression psychologique.
Ainsi, l’argent était prélevé en espèces ou transféré via mobile money, parfois avec un accompagnement forcé dans des points de retrait. Cependant, lorsque le montant n’était pas entièrement payé, les suspects relançaient les victimes en utilisant des vidéos compromettantes, une méthode déjà observée dans des affaires similaires de cyberchantage.
Lutte contre la criminalité urbaine révèle que le préjudice total causé entre fin mai et novembre 2025 dépasse 18 millions de FCFA en transferts électroniques, auxquels s’ajoutent plus de 3 millions de FCFA en liquidités. Par conséquent, les suspects menaient un train de vie élevé, avec l’achat d’une parcelle, de hangars, de motos et de divers équipements domestiques.
Grâce à la collaboration des populations, la Police nationale a saisi deux motos, un téléphone portable et plusieurs cartes SIM. Enfin, elle remercie les citoyens pour leur vigilance et les exhorte à signaler tout comportement suspect aux numéros verts 17, 16 et 1010.






















