Dans le cadre de la Lutte contre la fraude les services des douanes, de la police nationale, de la gendarmerie nationale et du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat ont saisi 1 030 cartons de cigarettes (515 000 paquets) issus de la contrebande. Cette importante quantité de cigarettes frauduleuses, évaluée à environ 130 millions F CFA a été incinérée, le 14 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso.
Ce sont 515 000 paquets de cigarettes, équivalents à 51 500 cartouches, soit près de 1 030 cartons de cigarettes, que les services en charge de la lutte contre toutes formes de trafics illicites, ont saisi dans la zone Ouest du Burkina Faso entre octobre 2020 et septembre 2021. Ces cigarettes de la contrebande sont de marques « SIR », « Excellence » ou « Gold seal », sans marquages sanitaires.
Leur vente n’est donc pas autorisée au Burkina. C’est la collaboration entre les services des douanes, de la police, de la gendarmerie, de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) et de la Brigade mobile de contrôle et de la répression de la fraude du ministère en charge du Commerce, qui a permis de saisir des mains des contrebandiers, cette importante quantité de cigarettes d’une valeur estimée à environ 130 millions F CFA, selon les explications du directeur régional des douanes de l’Ouest, Alexis Nab Dabiré.
Ces cigarettes ont été incinérées au Centre d’enfouissement technique de Bobo-Dioulasso, le jeudi 14 octobre 2021. Les saisies, aux dires de Alexis Nab abiré, participent non seulement à la protection de l’économie, mais surtout à la préservation de la santé et de la sécurité des populations.
« Nul n’ignore aujourd’hui que la contrebande de cigarettes et les trafics illicites d’autres produits constituent une source de financement du terrorisme », a-t-il poursuivi. Il a ainsi invité les populations à une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour une lutte efficace contre la fraude et la criminalité transfrontalière. Cela, a-t-il dit, est d’autant plus nécessaire que l’insuffisance de la collaboration se présente aujourd’hui comme le plus grand défi dans la lutte contre la fraude et l’insécurité.
AIB