L’ex- présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) souffre en effet de plusieurs maladies chroniques dont la prise en charge efficace nécessite qu’elle ait accès à des formations sanitaires spécialisées que ne dispose pas la MACO.
Mais, jusque-là, les demandes de liberté provisoire de ses avocats ont toujours été rejetées par la justice au motif qu’il faut que l’on l’entende d’abord sur le fond de l’accusation de détournement présumé de fonds pour laquelle elle été déférée.
Cela fait quatre mois que l’ex- présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) a été interpellée et déférée à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour une affaire de détournement présumé de fonds portant sur plusieurs centaines de millions de francs CFA.
Nathalie Somé a rejeté l’accusation mais son vrai souci et celui de ses proches, c’est sa santé qui s’est dégradée avec les conditions de sa détention, elle qui souffrait déjà de maladies chroniques qui ne pouvaient pas être prises en charge convenablement à la MACO.