La Cédéao maintient les sanctions économiques contre Bamako et contre le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), les militaires qui ont pris le pouvoir après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Par ailleurs La Cédéao demande à la junte un président civil au Mali d'ici le 15 septembre.
À l'unanimité des chefs de l’État, toutes les sanctions prises à l’encontre de la junte sont maintenues et - coup de massue - la Cédéao donne un ultimatum d’une semaine à la junte militaire pour désigner le président de la transition ainsi que son Premier ministre, tous des civils.
Ainsi, le nouvel homme fort de Bamako a jusqu’au 15 septembre 2020 pour répondre favorablement aux exigences de la Cédéao.
La Cédéao maintient également le délai d'un an pour la transition. Selon le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankourao, au-delà de cette date, plusieurs institutions internationales risquent de quitter le Mali, condamnant ainsi le peuple malien.