Mali: la junte n’as pu convaincre la CEDEAO qui exige toujours un président civil

La junte militaire au Mali doit remettre immédiatement le pouvoir à un gouvernement de transition dirigé par un civil. C'est en tous cas l'exigence du président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

C'est la condition pour une levée possible dans quelques jours des sanctions imposées au pays sahélien en crise.

Pour le nouveau président en exercice de la Cédéao : ‘'Le Mali ne peut plus se permettre de retarder encore la nomination d'un gouvernement responsable".  Il a insisté pour que ce problème soit résolu sans délai avant d'ajouter : 

"Les terroristes profitent de la situation au Mali pour montrer leurs muscles. Aujourd'hui est censé être le jour où la junte militaire au Mali doit mettre en place un gouvernement qui devrait répondre aux critères que nous avons définis lors de notre dernier sommet du 28 août 2020. Cela n'a pas été fait. Aujourd'hui, les circonstances de la vie au Mali exigent que l'on mette un terme à cette affaire dès maintenant''.

Les colonels se sont rendus au Ghana avec une charte de la transition détaillant l'organisation de cette période. Ce document crucial prévoit une transition de 18 mois.

Le président qui la conduirait serait un civil ou un militaire, mais il serait nommé par un collège installé par la junte. Le Premier ministre serait nommé par le président de la transition.

Le président serait flanqué d'un vice-président chargé des questions de défense et de sécurité, un poste volontiers considéré comme taillé sur mesure pour le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta.

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