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Manifestations à Lomé : tensions croissantes entre opposants et forces de l’ordre

Manifestations à Lomé : tensions croissantes entre opposants et forces de l’ordre

Les manifestations à Lomé ont une nouvelle fois secoué la capitale togolaise ce 26 juin 2025. Dès les premières heures de la journée, un important dispositif policier a été déployé dans plusieurs quartiers de la ville, en réponse à des regroupements de manifestants. Ces derniers protestent contre la situation politique et sociale actuelle, notamment l’arrestation de voix dissidentes, la hausse du prix de l’électricité et la récente réforme constitutionnelle.

Des pneus en feu, des barricades et des gaz lacrymogènes ont marqué cette matinée tendue. De nombreux commerces ont gardé portes closes. Pour certains commerçants, cette fermeture est un acte de solidarité avec les manifestants, pour d’autres, une mesure de précaution face aux risques de pillages.

Manifestations à Lomé : un climat de méfiance et de colère sociale

Ce deuxième appel à manifester en un mois révèle un malaise profond. Les manifestations à Lomé ont été initiées par des membres de la société civile et des influenceurs. Ils dénoncent un durcissement du régime en place et une volonté de museler les voix critiques. La réforme constitutionnelle récente, qui a permis à Faure Gnassingbé d’être désigné président du Conseil sans limitation de mandat, cristallise les mécontentements.

Des figures comme Aamron, rappeur critique du pouvoir, ont symbolisé cette contestation. Son arrestation et son internement psychiatrique en mai dernier ont déclenché une vague d’indignation. Malgré sa libération récente, la colère ne faiblit pas. Des ONG comme Amnesty International exigent l’ouverture d’enquêtes sur des cas présumés de torture pendant les précédentes manifestations.

Manifestations à Lomé : le gouvernement entre fermeté et déni

Le ministre Gilbert Bawara a qualifié les manifestations à Lomé de volonté manifeste de « semer le désordre et le chaos ». Il a affirmé qu’aucune demande officielle de manifestation n’avait été enregistrée. Le gouvernement nie les accusations de torture et rejette toute responsabilité sur les organisateurs.

Ces événements rappellent les manifestations de 2017, également liées à des réformes institutionnelles controversées. Le climat politique reste donc tendu. Tandis que les citoyens réclament davantage de liberté et de transparence, les autorités privilégient une réponse sécuritaire. Le fossé entre le pouvoir et une frange de la population semble se creuser davantage.

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