MPOX au Burundi : plus de 60% des moins de 19 ans touchés

Le Burundi fait face à une hausse préoccupante des cas de MPOX (variole du singe), touchant particulièrement les enfants scolarisés. Depuis la rentrée scolaire, les autorités constatent une augmentation notable des infections, principalement chez les jeunes âgés de 5 à 19 ans. Cette situation représente un défi majeur pour les autorités sanitaires, qui redoublent d’efforts pour contenir la propagation du virus.

Cas de MPOX au Burundi : Une augmentation rapide chez les jeunes

Les cas de MPOX au Burundi se multiplient rapidement, affectant gravement la population scolaire. Depuis le premier cas détecté en juillet 2024, le pays a enregistré 564 infections confirmées. Parmi ces cas, 62,9 % concernent des personnes de moins de 19 ans. Les enfants scolarisés, âgés de 5 à 19 ans, représentent à eux seuls 33 % des cas répertoriés.

Les autorités sanitaires ont réagi en renforçant la surveillance dans les écoles et en créant des centres de traitement spécialisés. À Bujumbura, l’épicentre de l’épidémie, des équipes médicales sont mobilisées pour traiter les cas confirmés et suspects. Selon le docteur Fidel Cishahayo, les patients sont isolés pendant trois semaines après leur sortie d’hôpital.

Un défi de taille pour le système de santé burundais

L’augmentation des cas de MPOX au Burundi met une pression énorme sur le système de santé. Le Burundi a recensé 1 576 cas suspects et 1 774 alertes dans 34 districts sanitaires. Les autorités locales peinent à faire face à cette crise de santé publique. Le gouvernement a mis en place des équipes dédiées pour traiter les cas de MPOX, mais les infrastructures hospitalières sont sous pression.

Le docteur Fidel Cishahayo, en charge du centre de gestion de la variole, a détaillé les mesures prises. Des espaces distincts ont été aménagés pour les cas confirmés et les cas suspects. Ces efforts visent à freiner la propagation du virus, mais les ressources restent limitées.

L’UNICEF lance un appel pour lutter contre l'épidémie

Face à cette flambée de cas de MPOX au Burundi, l’UNICEF a lancé un appel de 58,8 millions de dollars pour soutenir six pays africains, dont le Burundi. Cet appel vise à renforcer les capacités de réponse, à fournir du matériel médical et à soutenir les campagnes de sensibilisation. L’accent est mis sur la protection des enfants, qui représentent une part importante des cas actuels.

Les écoles constituent un terrain propice à la propagation du virus. L'UNICEF et les autorités locales travaillent ensemble pour intensifier les mesures de prévention dans les établissements scolaires. Il s’agit d’encourager les pratiques d'hygiène et de renforcer l’information sur les symptômes du MPOX.


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