L’attelage hybride, contre-nature et funeste UPC, ADF/RDA, CDP, NAFA et comparses regroupés au sein d’une pseudo-opposition, après le désaveu des urnes, dévoile par voie de presse ses allures putschistes. En effet, dénué de programme, rongé par l’amertume de la déroute électorale, ce club de politiciens revanchards vient de répandre leur bile sur la République, ses institutions et ses nobles serviteurs.
Comment peut-on avec bonne foi dénier le moindre acquis engrangé par le MPP et ses alliés au point de parler « d’une année de perdue » ? Dès lors, il nous importe de questionner l’agenda caché de ces rêveurs afin de prémunir notre peuple contre leur capacité avérée de nuisances. Il nous incombe alors de souligner avec force les acquis majeurs de l’Etat de droit depuis l’avènement du MPP et de ses alliés au pouvoir. Tel est le bien-fondé de ce droit de réponse à chaud.27 ans d’autocratie
Par devoir de mémoire, rappelons les traits saillants de ces 27 ans d’autocratie :
Au plan interne, le Burkina Faso revient de loin. L’Etat était un lieu d’échanges de flux toxiques (drogue, armes, blanchiment, trafic d’otages, poly-trafic etc). Dans cette vénalité, notre Etat de droit était un simulacre ; les élections du cosmétique ; l’indépendance des pouvoirs une farce, dont l’acte ultime était d’inféoder l’Etat aux cercles d’affaires mafieux, au narco-djihadisme.
Au plan externe, le Burkina Faso était la tête de pont du Crime transnational organisé(CTO). Tel un caméléon, notre homme fort national se muait au gré de ses intérêts. Tantôt médiateur illuminé, tantôt facilitateur, tantôt instigateur, il arborait toute couleur propice à ses ambitions. Tel un charognard, il faisait sa fortune sur les débris des Etats, l’infortune des peuples. D’où le statut d’Etat préoccupant, défaillant, voyou et infréquentable du Burkina Faso exacerbé par le tripatouillage constitutionnel sous l’ère de Blaise Compaoré.
Le MPP : la consécration de la légitimité populaire
C’est sur fond de frustrations et de déni démocratique que le peuple insurgé s’est assumé en marquant sa confiance au MPP et à ses alliés pour conduire sa destinée. Cette convergence de la raison et du patriotisme a été sanctionnée par ses larges victoires successives aux scrutins présidentiel, législatif et municipal. En effet, malgré les barrières, les coalitions, les attelages contre nature, hybride et funeste UPC,CDP, ADF/RDA, NAFA et autres, le Peuple souverain du Faso s’est reconnu en notre projet de société. L’échec de l’opposition n’est autre que le désaveu du peuple.
Pour toutes ces raisons, le gouvernement issu de la majorité présidentielle est par essence démocratique. Il incarne si bien la démocratie que les geôles héritées de Blaise Compaoré sont vides. Son appareil répressif est digne du musée de l’insurrection populaire. L’Etat de droit est d’autant plus réel que l’opposition vocifère sans la moindre inquiétude. C’est la preuve que des institutions tempérées des vertus démocratiques veillent au grain sur les libertés individuelles et collectives.
Tel est l’esprit du pacte social promu par le MPP : la culture du dialogue social, l’union des forces vives. C’est aussi le bien fondé du climat de confiance qui s’instaure progressivement entre l’Etat burkinabé et la communauté internationale. C’est le lieu de souligner la cohésion et l’unité de la majorité présidentielle autour du programme du Président Roch Marc Christian KABORE. Il sied d’encourager sa mise en œuvre à ses débuts d’exécution rassurants malgré les attaques djihadistes et le sabotage économique.
Ce succès de la majorité présidentielle avive la haine de l’opposition, dont les manœuvres s’effritent en un champ de ruines de jour en jour. C’est de ces immondices que s’élève la clameur sur des prétendues dissensions internes au sein du MPP et de la majorité présidentielle. Le MPP dément formellement ces allégations mensongères et rassure le peuple burkinabé sur son indéfectible unité pour la construction de la nation. Il est lamentable que des partis politiques aux abois pataugent dans des caniveaux pour ne remonter à la surface qu’avec des ragots, des scoops de ce lieu. Pour le prouver, soumettons les faits à un jugement impartial :
Stratégie de restauration du pouvoir déchu
Le peuple se souvient que dès la mise en place du gouvernement, notre pays a été victime d’agressions djihadistes généralisées sur toute l’étendue du territoire (centre, nord, ouest, etc.) Sur le front social, la majorité présidentielle n’a connu aucune période de répit. L’infiltration des mouvements sociaux pour étouffer l’autorité de l’Etat à force de surenchère devait précipiter le chaos généralisé à travers la confusion entre la liberté et le libertinage. Loin de l’ébranler, ses épreuves ont fortifié le gouvernail du navire MPP en dépit des orages par l’instauration de la gouvernance.
D’abord, sur le front social, les tentatives éhontées de récupération des luttes sociales : pain, médicaments, soins sanitaires, information, éducation, services de justice, services financiers, économie numérique, etc à travers des grèves tous azimuts.
Ensuite sur le front politique : l’opposition expose ses turpitudes par le funeste cortège d’alliances et de contre alliances. Tantôt CFOP, tantôt CODER, tantôt CFDC, l’inconsistance identitaire n’a d’égal que le nomadisme des acteurs. L’esprit du « deal » pervertit la vocation politique et exacerbe la guéguerre, les ligues mafieuses : « ZEPH 2015 », CFDC, le duel houleux à l’affiche CFOP contre CODER. Le râtelier offert par Blaise Compaoré justifie leur rôle de seconds couteaux commis au « sale business ». La profanation du sanctuaire républicain par les fils indignes du Burkina Faso révèle un agenda criminel, dont les pages sombres s’illustrent chaque jour : Instaurer le chaos et sacrifier les acquis insurrectionnels par le retour de Blaise Compaoré. L’épilogue ne serait autre que la déliquescence de l’Etat en rendant la patrie ingouvernable et infréquentable pour monter le scenario du putsch.
Enfin sur le plan sécuritaire, il n’est point exagéré de dire que le Président Roch Marc Christian KABORE a fait preuve de leadership et de fermeté. N’en déplaise aux démagogues, le Président Roch Marc Christian KABORE a honoré le Burkina dans le concert des nations éprises de liberté, de paix et de progrès social et économique. La coopération pacifique pour la sécurité tranche avec les médiations perfides du régime déchu de Blaise Compaoré et le partage de butins subséquent aux prises d’otages monnayés contre des espèces trébuchantes. C’est la toile de fond sinistre des attaques lâches et barbares que le Président Roch Marc Christian est en train d’enrayer moyennant la réorganisation de nos Forces de Défense et de Sécurité.
C’est pourquoi, nous devons lutter et bouter de nos rangs ces rêveurs à un improbable rétablissement de l’ordre fasciste réactionnaire pour continuer à opprimer le peuple. C’est le lieu de faire front contre le putschisme pour bénéficier des dividendes de notre insurrection populaire. C’est aussi le lieu de souligner l’urgence d’un consensus rationnel sur nos chantiers prioritaires de développement humain durable. En dépit de la forfaiture, l’urgence contre la stratégie du chaos a conduit la majorité présidentielle à doter le Burkina d’un cadre institutionnel dès sa conquête du pouvoir. D’où la restauration à l’Etat de ses lettres de noblesse.
Instauration de l’Etat de droit
Le mémorandum publié par le CFOP s’en prend à la représentation nationale et à son Président. La volonté de l’Assemblée nationale et de son président d’imprimer une dynamique à l’institution pour faire d’elle le temple de la démocratie et de l’exercice de la souveraineté populaire est simplement caricaturée comme du populisme par les auteurs de ce document. Faut-il rappeler que cette Assemblée nationale post-insurrectionnelle et post-transitionnelle, dès son installation, s’est assignée comme objectif d’incarner la volonté populaire en votant des lois conformes à ses aspirations et en contrôlant l’action gouvernementale au nom du peuple ! A cet effet, le panorama de l’activité parlementaire et législative s’illustre par les prouesses suivantes :
Bilan de l’Assemblée nationale
• Le renforcement d’un arsenal juridique et réglementaire pour préserver nos libertés individuelles et collectives, la démocratie.
• L’adoption du budget d’application du programme présidentiel 2017, avec la portion substantielle de 1277 milliards F CFA pour les investissements, soit un taux de progression sans précédent de 76% par rapport aux années antérieures.
• L’adoption de la loi de finances rectificative de la loi de finances de l’Etat, gestion 2016 pour rationaliser les charges courantes et y assigner des restrictions contre la gabegie. Il convient de rappeler que cette loi a permis de surmonter la léthargie des finances publiques héritées de la transition.
• La loi portant allègement des conditions de passation de la commande publique à laquelle s’est substituée la loi portant réglementation de la commande publique adoptée en décembre dernier. Cette dernière loi s’est imposée comme une nécessité en vue de répondre efficacement à la demande dans des secteurs bien définis comme la santé, l’éducation, l’eau, etc. Elle a véritablement contribué à accélérer la mise en œuvre de nombreux projets et programmes de développement au bénéfice du peuple burkinabé.
• Le dynamisme de la diplomatie parlementaire pour réaffirmer notre présence sur la scène internationale et promouvoir une coopération dynamique.
• L’instauration de commissions d’enquêtes parlementaires sur deux patrimoines cruciaux du Burkina Faso : le foncier et les mines. Ces enquêtes ont permis de rendre compte au peuple des pratiques mafieuses qui avaient cours au mépris de ses intérêts. Elles ont conduit à l’assainissement en cours des secteurs du foncier et des mines.
• S’agissant du contrôle de l’action gouvernementale, les lecteurs avisés se rendent compte des contradictions du mémorandum. Il impute au président de l’Assemblée nationale une chose et son contraire. Il lui est reproché à la fois de n’être pas parvenu à infléchir l’orientation de la gouvernance ou à l’impacter et de se substituer à l’exécutif. L’Assemblée nationale est dans son rôle de voter des lois et d’évaluer les politiques publiques à travers des mécanismes prévus à cet effet.
• Concernant la lutte contre le terrorisme et la corruption, des récentes lois adoptées en décembre dernier mettent en place des pôles judiciaires de luttes contre les infractions économiques, financières et les actes de terrorisme.
Au total, en un an d’exercices, l’Assemblée nationale en dépit des difficultés de tous ordres, a impacté la vie socio-politique et entend œuvrer au renforcement de l’institution à travers la mise en œuvre de son plan stratégique nationale 2017-2020.
Bilan du Gouvernement
Au niveau de l’exécutif, les acquis de la majorité présidentielle dans le double contexte sécuritaire et socio-économique sont probants ; n’en déplaise à la critique facile. Les acquis socio-démocratiques au bout d’une année inondent tous les secteurs de la vie nationale.
Sur le plan sanitaire, la gratuité des actes pour le paludisme et les consultations prénatales au bénéfice de 641 124 femmes et la gratuité des actes d’accouchement au profit de 232 547 femmes ;
• La gratuité des soins pour 3 722 111 enfants de 0 à 5 ans ;
• La prise en charge sans prépaiement des soins d’urgence médicale et chirurgicale pour 24 893 personnes ;
• La prise en charge gratuite de 1 584 femmes pour le dépistage du cancer féminin.
Au total, près de 650 000 femmes et 3 800 000 enfants ont été soignés gratuitement en 2016.
Au niveau de la formation et de l’emploi des jeunes, 1600 jeunes ont été déployés pour le curage des caniveaux à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. ;
• La formation de 2 749 jeunes dans les centres de formation professionnelle de l’Etat ;
• Le recrutement de 3 500 jeunes sans emploi et détenteurs de diplômes ;
• La formation de 5 609 jeunes dans les domaines de mécanique-auto, de la boulangerie-pâtisserie, de la restauration.
Au niveau de la Fonction publique, l’application de la loi 081 portant statut général de la Fonction publique d’Etat a permis de corriger une injustice qui caractérisait la gestion des carrières des agents de la Fonction publique, des militaires et des magistrats depuis des décennies. L’incidence financière des reversements et des avancements ont atteint 50 milliards de francs CFA au bénéfice de plus de 140 000 agents. Ce sacrifice de l’Etat a permis au gouvernement de s’assumer pour le principe de la continuité de l’Etat tout en répondant à la démagogie du CFOP.
• Au niveau des infrastructures, la construction et le bitumage de voies de desserte entre les villes et celles reliant le Burkina Faso aux ports d’attache et aux pays limitrophes sont en cours. La construction de 1 375 kms de pistes rurales est en plein essor. Le désengorgement des villes par des bretelles d’accès, des voies principales et secondaires se poursuivent à un stade avancé.
• Sur le plan de l’assainissement, 579 forages ont été construits et 204 forages ont été réhabilités ; 42 adductions d’eau simplifiées ont été réalisées ; 33 687 latrines familiales ont été construites.
• Au plan économique, le succès sans conteste de la table ronde de Paris pour la mobilisation du financement extérieur du PNDES comble nos attentes et illustre sur l’échiquier financier la crédibilité de l’Etat burkinabé.
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Face à l’évidence, le MPP dénonce avec vigueur la diversion que l’opposition moribonde et revancharde vomie par les urnes tente de distiller au sein du peuple. A cet effet, le MPP invite les burkinabé épris de vérité, de patriotisme et d’esprit de discernement à visiter les sites des institutions de l’Etat de droit et à se démarquer des rumeurs infondées et stériles.
De l’esprit du mémorandum
A la lumière de ces acquis, les couleurs funestes du paysage national dépeint par le CFOP sont destinées à créer la chienlit pour perpétrer un putsch. N’en soyons pas dupes. La problématique du leadership reprochée au président Roch Marc Christian KABORE est une calomnie grotesque et gratuite. Elle n’a d’autre fondement que de discréditer un président démocratiquement élu à travers des élections libres et transparentes. En effet, les nostalgiques vaincus par l’histoire et certains éléments de la transition s’imaginant un destin national ourdissent de concert des complots rampants. En son temps, la rigueur de la loi leur sera appliquée. De même, les accusations haineuses, sournoises contre le Président de l’Assemblée nationale sont dénuées de tout fondement. Elles visent à mettre notre chantier de l’Etat de droit en hibernation en le privant d’un ardent défenseur. Somme toute, l’esprit du mémorandum est d’instrumentaliser le peuple burkinabé, sacrifier ses acquis insurrectionnels.
Faire confiance au Président démocratiquement élu
En conséquence, il convient de garder la confiance au Président Roch Marc Christian KABORE. Il incarne la vision, le leadership et l’engagement patriotique pour un Burkina Faso réconcilié avec son histoire de peuple laborieux, tolérant et intègre. En effet, il n’est point de nation forte sans les valeurs qu’incarne notre Président : patriotisme, vision, charisme.
Contrairement aux allégations lui déniant tout leadership, il a l’intelligence et la modestie dans sa gouvernance, sa volonté de rassembler le peuple sur les chantiers de développement. Sa volonté d’émanciper les femmes, les jeunes, la paysannerie laborieuse font de lui un leader politique avisé ; n’en déplaisent aux charlatans politiques de l’opposition. Ce faisant, l’option du MPP est claire et sans équivoque : aller avec le peuple et tout le peuple vers un développement inclusif au profit du peuple réel du Burkina Faso sans démagogie, ni fuite en avant.
Patriote, le Président Roch Marc Christian KABORE, le MPP et la majorité présidentielle restent rivés aux intérêts de notre peuple et se démarquent des compromissions avec des politiciens disqualifiés par l’histoire et le peuple. Le Président Roch Marc Christian KABORE reste ouvert au dialogue avec l’opposition politique pour la construction de la nation. Il demeure à l’écoute de tous pour renforcer notre cohésion sociale.
Le Secrétariat à l’Information et à la Communication du MPP