Le Conseil des ministres de ce mercredi 25 avril 2018 s’est tenu sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Kaboré. Lequel Conseil s’est ouvert avec le discours du président du Faso sur la lutte engagée par le Burkina Faso contre le paludisme.
Dans son message, le chef de l’Etat, a rappelé le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, est revenu sur les efforts consentis et les résultats probants atteints. Il a ensuite appelé à des actions de prévention notamment l’assainissement du cadre de vie et l’utilisation des moustiquaires pendant le sommeil.
Au-delà du discours, le Conseil s’est appesanti sur bien d’autres dossiers. Il s’agit notamment de l’adoption de quatre projets de loi pour le compte du ministère en charge des Affaires étrangères et relatifs aux « Amendements aux statuts de Rome », à « l’Adhésion à l’accord de coopération judiciaire entre les républiques du Mali, du Niger et du Tchad », à la « Charte africaine des valeurs et des principes de la décentralisation et de la gouvernance et du développement local » et enfin le « Statut de l’organisation pour le développement de la femme pour les pays membres de la coopération islamique ».
Au titre du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, le Conseil a également adopté un décret relatif à la politique sectorielle de la recherche et de l’innovation (2018-2027) et un autre relatif aux conditions de participation du public à la prise de décision en matière de biotechnologie.
Pour ce qui est du ministère en charge de l’Education nationale, le Conseil a adopté un rapport portant sur la situation des écoles dans le Nord et le Sahel du pays. Selon le premier responsable de ce département, Stanilas Ouaro, ce rapport fait suite à une précédente réunion de cabinet, tenu le 19 avril dernier.
Ainsi, dit-il, le Conseil permet la prise de mesures et d’actions en vue de favoriser une réouverture progressive des écoles fermées dans ces régions et assurer une bonne participation des élèves aux examens de fin d’année.
En outre, des ressources additionnelles seront mobilisées pour renforcer les conditions sécuritaires dans ces deux régions mais aussi dans les régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est.
Mais qu’en est-il de ces mesures ? M. Ouaro a estimé que la spécificité de la question au regard de la menace sécuritaire, exige que celles-ci ne soient pas dévoilées. « Les acteurs constateront eux-mêmes sur le terrain », conclut-il.
DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement