Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a reçu ce jeudi 28 mai 2020 dans la matinée, une délégation de l'Union nationale des parents d'élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B), conduite par son président, Hector Ardent Raphaël Ouédraogo. Selon ce dernier, les échanges ont porté principalement sur les préoccupations des parents d'élèves, dans un contexte marqué par la maladie à coronavirus.
Depuis le 16 mars 2020, près de cinq millions d'élèves burkinabè ne peuvent plus se rendre physiquement dans leurs écoles, à cause de la pandémie du Covid-19. Hier mercredi 27 mai, le Gouvernement a finalement décidé de maintenir les examens scolaires, et de valider l'année pour toutes les classes intermédiaires de notre système éducatif, afin d'éviter la propagation de cette maladie. C'est dire donc que seuls, les élèves des classes d'examens, poursuivront l'année scolaire, à partir du lundi 1er juin.
Estimant qu'elle est aussi concernée par cette décision, l'Union nationale des parents d'élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B), est venue échanger ce jeudi 28 mai 2020 à la Primature, avec le chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.
Pour son président, Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, en tant que parents d'élèves responsables et soucieux de l'avenir de leurs enfants, il était opportun qu'ils prennent langue avec le Premier ministre, pour échanger avec lui, par rapport aux dates de réouverture prochaine des classes.
« Il a eu une oreille très attentive sur les préoccupations que nous avons évoquées avec lui. Il s'est personnellement engagé à échanger avec ses collaborateurs que sont les ministres, afin qu'ensemble, nous puissions continuer à les accompagner dans l'atteinte des objectifs que nous poursuivons, pour une éducation de qualité dans notre pays », a confié M. Ouédraogo.
L'UNAPES-B dit ne pas avoir de commentaires particuliers à faire sur la décision du Gouvernement, de valider l'année scolaire pour les classes intermédiaires et de maintenir les différents examens (CEPE, BEPC, CAP, BEP et BAC).
De l'avis de Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, plusieurs propositions avaient déjà été formulées, mais c'est le Gouvernement qui a le dernier mot. « Notre faîtière, hier comme aujourd'hui, accompagnera les efforts du Gouvernement dans les décisions prises », a-t-il souligné.
Par ailleurs, les parents d'élèves se sont prononcés sur la grève de 96 heures annoncée par les enseignants du supérieur. Le président de l'UNAPSB a invité les syndicats, à toujours privilégier le dialogue et la communication.
« Lorsque l'on s'assoit pour communiquer, on peut se comprendre et on peut prendre les bonnes décisions », a-t-il expliqué, avant d'exhorter les autorités et les partenaires sociaux, à s'asseoir autour de la table, pour éviter à notre pays, une autre crise, qui serait préjudiciable à notre système éducatif.
DCRP/Primature
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