L’information est passée inaperçue la semaine dernière. Quand le commissariat de police de Bobo-Dioulasso au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 1er mars 2018, annonçait avoir découvert un circuit parallèle de vente de médicaments de la CAMEG, un autre scandale se jouait à Ouaga.
En effet, sans tambour ni trompette, les services de sécurité, selon nos sources, avaient interpellé et déféré à la MACO un autre agent de la CAMEG qui était mouillé dans une affaire plus dangereuse : la vente de médicaments notamment des psychotropes à une filière terroriste, en complicité avec un grossiste de la place.
Selon un pharmacien qui a voulu garder l’anonymat, l’ordre des pharmaciens avait déjà attiré l’attention de ses membres sur les risques de trafic de certains médicaments vers des pays voisins, notamment en direction de groupes terroristes. Les derniers évènements viennent donc démontrer l’urgence du contrôle strict de la vente des médicaments au Burkina Faso.
Source: Zoodomail