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Présidentielle ivoirienne : le PDCI dénonce l’arrestation de huit membres

À moins de trois semaines de la présidentielle ivoirienne, le climat politique se tend. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, a dénoncé dimanche 5 octobre l’arrestation de huit de ses membres à Abidjan. Le parti dirigé par Tidjane Thiam dénonce des « détentions arbitraires » qu’il attribue à une volonté du pouvoir de museler toute contestation à l’approche du scrutin du 26 octobre.

Dans un communiqué, le PDCI estime que ces arrestations visent à affaiblir la mobilisation en faveur d’un dialogue politique pour des élections « inclusives et transparentes ». Ces interpellations s’ajoutent à une série d’arrestations de cadres de l’opposition ces dernières semaines, dans un contexte déjà tendu par l’exclusion des principales figures de l’opposition, dont Tidjane Thiam (PDCI) et Laurent Gbagbo (PPA-CI), jugées irrecevables par le Conseil constitutionnel.

Des arrestations jugées « politiques »

Pour le PDCI, ces procédures sont purement politiques et visent à verrouiller le débat public. Le gouvernement, de son côté, rejette ces accusations, affirmant que les enquêtes concernent « des faits de droit commun sans lien avec l’appartenance politique ». Le ministère de la Justice insiste sur le respect de la légalité républicaine et assure que la justice agit en toute indépendance.

Cependant, plusieurs observateurs estiment que ces arrestations risquent d’alimenter la méfiance et d’aggraver les tensions dans un pays encore marqué par les violences post-électorales de 2010.

Présidentielle ivoirienne, Une marche pour exiger le dialogue

Face à ce climat, le PDCI et le PPA-CI ont annoncé une grande marche nationale le 11 octobre, pour exiger un véritable dialogue politique. Une première tentative, prévue le 4 octobre, avait été interdite par les autorités, invoquant des « risques de troubles à l’ordre public ».

Le gouvernement rappelle pour sa part que les décisions du Conseil constitutionnel sont « sans recours ». Ainsi toute contestation publique est « illégale ».

Alors que le président Alassane Ouattara brigue un quatrième mandat controversé, l’opposition dénonce une dérive autoritaire. Ainsi elle appelle la communauté internationale à veiller au respect des droits politiques. À mesure que le scrutin approche, la Côte d’Ivoire s’enfonce dans une période d’incertitude politique où les appels au calme et à la concertation se multiplient.

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