La prise en charge du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus connaît une avancée majeure au Burkina Faso avec l’harmonisation des protocoles nationaux. En effet, le ministère de la Santé, à travers le Programme national de lutte contre le cancer . Organise du 16 au 20 décembre 2025 un atelier technique à Koudougou. Ainsi, les acteurs sanitaires travaillent à l’amendement du projet initial des protocoles de référence pour ces deux pathologies féminines majeures.
Présidé par la représentante du Directeur général de la santé publique, Dr Valérie Zombré . Cet atelier rassemble des spécialistes en oncologie, gynécologie-obstétrique et santé publique. Par conséquent, la prise en charge s’inscrit désormais dans une dynamique de concertation nationale. Cette démarche rappelle des réformes antérieures engagées dans d’autres domaines de la santé pour améliorer l’accès équitable aux soins.
Prise en charge du cancer du sein et harmonisation nationale
Selon Dr Valérie Marcella Zombré Sanon, cet atelier constitue un cadre d’échanges approfondis et de débats techniques enrichissants. En effet, les participants partagent leurs expériences afin d’aboutir à des protocoles consensuels et adaptés aux réalités du Burkina Faso. Ainsi, la prise en charge du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus pourra répondre plus efficacement aux besoins spécifiques des patientes.
Par ailleurs, l’harmonisation vise à réduire les disparités de pratiques entre les structures sanitaires. La prise en charge du cancer du sein nécessite en effet des standards clairs . Pour garantir la continuité des soins sur l’ensemble du territoire. Cette approche s’inscrit dans la logique des politiques de santé publique déjà mises en œuvre . Pour améliorer la qualité des services offerts aux populations vulnérables.
Une volonté politique affirmée pour améliorer les soins
Pour le coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer . Le Pr Nayi Zongo, cette initiative traduit une volonté politique affirmée. En effet, les autorités entendent offrir à chaque Burkinabè un traitement du cancer de qualité, équitable et accessible. Ainsi, la prise en charge devient un axe prioritaire de l’action publique en matière de santé.
Il a souligné que l’amélioration durable des soins passe par l’adoption de règles communes, partagées par l’ensemble des acteurs de la chaîne sanitaire. Par conséquent, la prise en charge du cancer du sein repose sur une coordination renforcée entre professionnels de santé, institutions et décideurs. Cette orientation rappelle les engagements pris dans le cadre de la lutte contre d’autres maladies chroniques au Burkina Faso.
Prise en charge du cancer du sein et enjeux de santé publique
Le Pr Nayi Zongo a rappelé que le cancer du sein représente environ 21 % de l’ensemble des cancers au Burkina Faso, selon les données de GLOBOCAN 2022. En effet, il constitue, avec le cancer du col de l’utérus . Une préoccupation majeure de santé publique touchant principalement les femmes. Ainsi, améliorer la prise en charge du cancer du sein demeure essentiel pour réduire la mortalité.
La mise en place de protocoles harmonisés permettra d’uniformiser les pratiques médicales et d’optimiser les traitements. De plus, la prise en charge bénéficiera d’un cadre de référence officiel servant également à la commande publique des médicaments et intrants. Par conséquent, cette réforme contribuera à améliorer durablement la qualité des soins offerts aux patientes sur l’ensemble du territoire national.
