Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a présidé, au nom du Chef de l’Etat, la sortie officielle du premier contingent spécial des Eaux et Forêts. La cérémonie s’est tenue le samedi 22 mars 2025 à Bobo-Dioulasso. Ce recrutement exceptionnel s’inscrit dans le cadre du plan d’action pour la stabilisation et le développement, visant la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire national.
Baptisée « Lana y’a », qui signifie « confiance » en langue nationale dioula, cette promotion regroupe 1938 agents forestiers. Parmi eux, on compte 1052 hommes et 886 femmes. Après 18 mois de formation intensive, ces recrues sont fin prêtes à assurer la sécurisation des massifs forestiers et à contribuer activement à la reconquête des zones occupées par des groupes armés. Cette intégration s’inscrit dans un programme gouvernemental prévoyant le recrutement de 4000 agents sur trois ans.
Un tournant dans la stratégie de sécurisation du territoire
Le thème de cette cérémonie, « Contribution des Eaux et Forêts à la reconquête du territoire national et à la sécurisation des massifs forestiers », illustre l’importance de ce contingent dans la stratégie nationale de défense. Ce changement de paradigme renforce le rôle des agents forestiers dans la lutte contre l’insécurité. Le recrutement, validé lors du Conseil des ministres du 15 février 2023, marque une volonté politique forte de rétablir l’ordre et la souveraineté nationale.
Un engagement fort des autorités
Lors de son allocution, le Premier ministre a exprimé son admiration pour l’engagement et le courage des nouvelles recrues. « Vous êtes désormais des acteurs essentiels de la reconquête du territoire et de la réponse à la crise humanitaire », a-t-il déclaré. Il a exhorté les agents à agir avec dignité, loyauté et professionnalisme. De son côté, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO, a assuré que toutes les dispositions sont prises pour garantir l’efficacité des missions assignées à ce contingent.
Cette initiative marque un pas important vers la stabilisation du Burkina Faso et la restauration de son intégrité territoriale.
Source : Service d’information du Gouvernement