Retrait de l’AES de la Francophonie : une décision souveraine

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision marque une rupture historique entre la Confédération des États du Sahel (AES) et l’institution francophone. Depuis la création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) en 1970, ces trois pays ont contribué activement au développement de la Francophonie. Cependant, le contexte politique actuel a conduit les dirigeants de l’AES à revoir leur engagement.

Une absence de soutien aux transitions politiques

Les gouvernements du Burkina Faso, du Mali et du Niger estiment que l’OIF n’a pas accompagné leurs transitions politiques. Ces États reprochent à l’organisation son manque d’implication dans leurs aspirations souveraines et démocratiques. Ainsi, les chefs d’État de la Confédération AES, à savoir le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ont décidé d’acter leur départ. Cette décision repose sur une volonté affirmée de renforcer leur souveraineté et d’adopter une nouvelle orientation diplomatique.

Retrait de l’AES : Une notification officielle transmise à l’OIF

Conformément aux principes de souveraineté nationale, l’AES a notifié officiellement son retrait aux instances compétentes de l’OIF. Cette démarche s’appuie sur l’article 10 de la Charte de l’organisation. Le communiqué de presse conjoint a été signé à Ouagadougou, Bamako et Niamey, confirmant cette décision politique majeure. Ce retrait rappelle d’autres départs d’organisations internationales, comme celui du Mali de la CEDEAO en 2023.

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