Sénégal: Campagne législative, le Président Sall sévit contre les violences qui persistent

Au Sénégal, la violence est en train de perturber la campagne électorale pour les prochaines élections législatives du 30 juillet. Coupecoupes, armes à feu, gourdins… tout est comme permis en cette période de campagne  politique. Résultat : plusieurs blessés dans les rangs de plusieurs coalitions.

Mardi, c’était au tour du département de Rufisque (Ouest) de basculer dans la violence. Dans ce département de la Région de Dakar, les partisans du ministre Oumar Guèye ont attaqué la caravane de ‘’Mankoo Taxawu Senegaal’’-dont la tête de liste est le maire de Dakar qui est d’ailleurs en prison- mettant la vieille ville, sens dessus dessous.

Vendredi, c’est presque tout Grand Yoff qui a été transformé en un vaste champ de bataille opposante les pros Khalifa Sall aux responsables de la coalition Benno Bokk Yaakar de Dakar. Une bataille lors de laquelle, la caravane des lieutenants du Président Macky Sall  notamment le ministre Mame Mbaye Niang et Youssou Ndour se sont fait caillasser par des jeunes de cette localité, fief du maire de Dakar Khalifa Sall.

Pourtant il y a quelques jours, le chef de l’Etat Macky Sall  s’était attaqué à la vague de violences qui accompagne la compagne pour ces élections législatives. Le Président avait avertit les fauteurs de troubles d’immédiatement arrêter de verser dans la violence au risque de se faire rattraper par la rigueur de la loi.

«Une campagne :  électorale ne doit pas être une occasion pour bafouer les lois et règlements qui régissent notre pays. Et ça, je voudrai que ça soit très clair dans la tête de tout le monde. En tous les cas, nous n’allons jamais permettre que des gens sèment la pagaille et le désordre dans ce Sénégal. Et je peux vous assurer que quiconque voudrait mettre ce pays sens dessus dessous trouvera, sur son chemin, la loi dans toute sa rigueur » a martelé le chef de l’Etat, en marge de la levée du corps de l’ancien Directeur général de l’Agence de la Couverture maladie universelle, feu Cheikh Mbengue.

Et Macky Sall  de poursuivre « je lance, une nouvelle fois, un appel au calme et à la sérénité, puisqu’une campagne électorale ne saurait être une opportunité pour mettre ce pays dans le désordre avec des violences qui vont souvent jusqu’à verser le sang des compatriotes», a-t-il ajouté Macky Sall .